Le ballet des délégations étrangères a commencé à Madagascar. Il ne s’agit plus d’équipes de médiation, comme c’était souvent le cas durant ces cinq années de crise, mais de visites officielles qui devraient donner un avant-goût du retour de Madagascar sur la scène internationale.
Le pays est sous le coup de sanctions depuis le changement de pouvoir en 2009. Il est également suspendu de différentes organisations dont il était membre - l’Union africaine, les Nations unies, l’Organisation internationale de la francophonique (OIF), la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC). Autant d’organisations qui envoient des représentants pour assister à la cérémonie d’investiture du nouveau président Hery Rajaonarimampianina, ce samedi 25 janvier dans un stade de la capitale.
Mais avant cela, ce vendredi, aura lieu d’abord la passation de pouvoir entre Andry Rajoelina et Hery Rajaonarimampianina. Elle doit avoir lieu dans la matinée, au palais présidentiel d’Iavoloha. C’est, dans l’histoire de Madagascar, la première passation officielle entre un chef d’Etat non élu - mais reconnu par la feuille de route - et un président élu.
Le retour de l'aide internationale se fera attendre
Pour Madagascar, ces deux journées marquent donc un retour à l’ordre constitutionnel, ainsi qu’un retour à une reconnaissance internationale. Mais le retour des aides internationales n’est pas pour demain. L’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, affirmait ainsi récemment qu’il faudrait attendre la mise en place de toutes les institutions pour envisager une normalisation des relations et une reprise des aides européennes à destination du pays.
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