Le collectif des anciens militaires invalides du Sénégal (CAMIS) a déploré ce mardi "le mutisme total" et "le manque de considération des autorités militaires et civiles" relativement "à la pension d’invalidité" de ses membres, malgré le "rapport bien élaboré de la Commission ad hoc mis sur pied" pour régler le problème.
Au cours d’une conférence de presse, le CAMIS a estimé que "ce dossier ne connaît aucune avancée ou espoir de règlement", alors que le payement de leurs droits auraient permis "l’amélioration des conditions d’existence" des Invalides.
Dans leur déclaration, tout en appelant "le Président Diomaye Faye à apporter une urgente et ultime solution à la situation", les militaires ont prévenu qu’"au-delà" du 31 décembre 2025, ils donneront "des instructions pour le règlement de cette lancinante question" et se réserveront "le droit d’organiser des manifestations sur l’ensemble du territoire" sénégalais.
"Avec les autorités, nous avons eu des rencontres, mais plusieurs des points sur lesquels on avait des accords et promesses n’ont pas été respectés. On avait pris sur nous de geler toutes nos activités et toutes nos manifestations, espérant avoir parlé à des oreilles réceptives, ce qui n’a pas été le cas", ont-ils précisé.
Le CAMIS, qui dit avoir "observé une trêve jusqu’au 31 décembre 2025" pour privilégier le dialogue avec le gouvernement, a aussi déploré "les coups de grenade lacrymogène que la gendarmerie" a utilisé pour "disperser les militaires" réunis devant la direction de l’action sociale pour "dénoncer la manière dont les fonds issus de la collecte" qui leur était destinée a été gérée par l’état major des armées.
Selon les responsables de la structure, le Sénégal compte plus de 6.200 soldats invalides dont certains sont cloués "au lit et incapables de mener une quelconque activité", après avoir subi les affres d’armes de guerre ou de missions au front.
Au cours d’une conférence de presse, le CAMIS a estimé que "ce dossier ne connaît aucune avancée ou espoir de règlement", alors que le payement de leurs droits auraient permis "l’amélioration des conditions d’existence" des Invalides.
Dans leur déclaration, tout en appelant "le Président Diomaye Faye à apporter une urgente et ultime solution à la situation", les militaires ont prévenu qu’"au-delà" du 31 décembre 2025, ils donneront "des instructions pour le règlement de cette lancinante question" et se réserveront "le droit d’organiser des manifestations sur l’ensemble du territoire" sénégalais.
"Avec les autorités, nous avons eu des rencontres, mais plusieurs des points sur lesquels on avait des accords et promesses n’ont pas été respectés. On avait pris sur nous de geler toutes nos activités et toutes nos manifestations, espérant avoir parlé à des oreilles réceptives, ce qui n’a pas été le cas", ont-ils précisé.
Le CAMIS, qui dit avoir "observé une trêve jusqu’au 31 décembre 2025" pour privilégier le dialogue avec le gouvernement, a aussi déploré "les coups de grenade lacrymogène que la gendarmerie" a utilisé pour "disperser les militaires" réunis devant la direction de l’action sociale pour "dénoncer la manière dont les fonds issus de la collecte" qui leur était destinée a été gérée par l’état major des armées.
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