
Anita Tucker n’a jamais vu de telles mesures de sécurité. La démocrate fait partie du conseil électoral du comté de Forsyth et doit s‘assurer du bon déroulement du scrutin. « On a eu des ateliers en lignes avec des exercices où les employés des bureaux de votes peuvent apprendre et voir différents scénarios, comme une personne qui viendrait avec une arme ou quelqu’un qui mettrait le feu à quelque chose. Ce qu’on n’a jamais dû faire avant », raconte t-elle à Edward Maille, notre envoyé spécial à Cumming.
Rappelons que des enquêtes ont été ouvertes ces derniers jours après l'incendie de plusieurs urnes dans les États de Washington et de l'Oregon et en Arizona, sur la côte Pacifique. Des centaines de bulletins de vote ont été détruits. Selon les autorités locales, ces incendies sont liés et volontaires dans les deux premiers États.
Anita Tucker a parcouru ces dernières semaines les bureaux de vote dans un climat pesant pour les assesseurs : « Il y a beaucoup plus de stress que d’habitude. Il y a plus d’électeurs qui viennent se plaindre que les machines de vote sont truquées. »
Et un employé d'un bureau de vote, acquis à la rhétorique trumpiste de l’élection volée, va même jusqu’à publier de fausses informations sur les réseaux sociaux : « Il publié des choses comme "Les machines de vote ne marchent pas", alimentant la méfiance. Honnêtement, on dirait qu’ils se préparent : si Trump ne gagne pas, ils pourront dire que dans le comté de Forsyth ces machines ne marchaient pas. »
Selon un sondage de l’Atlanta Journal-Constitution fin octobre près d’un tiers des électeurs en Géorgie se disaient « pas si confiants » ou « pas du tout confiants » que les élections se dérouleront de manière sûre et juste.
Rappelons que des enquêtes ont été ouvertes ces derniers jours après l'incendie de plusieurs urnes dans les États de Washington et de l'Oregon et en Arizona, sur la côte Pacifique. Des centaines de bulletins de vote ont été détruits. Selon les autorités locales, ces incendies sont liés et volontaires dans les deux premiers États.
Anita Tucker a parcouru ces dernières semaines les bureaux de vote dans un climat pesant pour les assesseurs : « Il y a beaucoup plus de stress que d’habitude. Il y a plus d’électeurs qui viennent se plaindre que les machines de vote sont truquées. »
Et un employé d'un bureau de vote, acquis à la rhétorique trumpiste de l’élection volée, va même jusqu’à publier de fausses informations sur les réseaux sociaux : « Il publié des choses comme "Les machines de vote ne marchent pas", alimentant la méfiance. Honnêtement, on dirait qu’ils se préparent : si Trump ne gagne pas, ils pourront dire que dans le comté de Forsyth ces machines ne marchaient pas. »
Selon un sondage de l’Atlanta Journal-Constitution fin octobre près d’un tiers des électeurs en Géorgie se disaient « pas si confiants » ou « pas du tout confiants » que les élections se dérouleront de manière sûre et juste.
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