Il existe plus de 15 000 « fukutanes », ces lieux où s’organise le scrutin pour chaque quartier, dans l'île. Derrière son bureau de l'un des « fukutanes » de la capitale, Héry, le vice-président est bien embêté. Car il a beau chercher encore et encore, Daniel, 65 ans, n’est pas inscrit sur la liste électorale. « On n'arrive pas à trouver mon nom sur la liste, alors je n'aurai pas le droit de voter pour l'élection. Ça m'énerve et je trouve ça très grave », explique Daniel qui quitte définitivement le bureau, fâché, lorsqu’il comprend que sa femme et ses deux fils ne sont pas non plus sur la liste électorale.
Pour le responsable du bureau, il n’y a pas de solution. « Là, il s'énerve parce qu'il n'y a pas de solution », commente-t-il. Plus de 3 000 noms devraient figurer sur ses listes et le responsable du bureau confie qu'il n'y en a que 2 900. Dans certains bureaux visités, près de 10% des électeurs ne figurent pas sur les listes.
Au sein de la Cénit, l’explication est simple : les gens ne sont pas venus s’inscrire. « Cette liste a été ouverte pendant presque un an, rappelle Béatrice Attalah, la présidente de la Commission électorale nationale de transition. Après un mois de porte-à-porte, on a aussi laissé des centres fixes de recensement. Il faut aussi que nous, les Malgaches, soyons conscients qu'il ne faut pas attendre le dernier moment pour s'inscrire sur les listes électorales ». La commission espère que ceux qui ne pourront pas voter au premier tour seront réintégrés pour le second tour prévu fin décembre.
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