Le journaliste Bachir Fofana est appelé à la barre vers 10h26mn. Vêtu d’un habit jaune, il a d’abord nié les faits qui lui sont reprochés. Il est assisté par son avocat, Me El Hadji Diouf.
Face à ses dénégations, le juge a ordonné la projection de la vidéo incriminante, dans laquelle Fofana tenait les propos litigieux. Après visionnage, le journaliste a finalement reconnu être l’auteur des déclarations.
Interrogé par le procureur sur sa déontologie professionnelle, Bachir Fofana a rétorqué: "Je ne vais pas vous dire comment je procède dans mon travail". Le procureur de répliquer : "je ne vous demande pas de divulguer vos sources mais de dire si vous avez vérifier l'information". "Ok j'ai vérifié", a dit M. Fofana.
Qui a admis avoir relayé une information qu’il croyait fiable au moment des faits. « : « Quand j’ai su que je me suis trompé, j’ai rectifié en plateau en précisant que l’information était fausse »
Après ces échanges, le juge a pris la décision de renvoyer l'audience jusqu'au 16 juillet. Une décision fortement dénoncée par son avocat Me El Hadji Diouf. " C'est vous qui nous imposez ce renvoi, on ne l'a pas demandé. Même si nous ne sommes pas d'accord, nous nous soumettons à votre décision. Il faut respecter les avocats", tonne la robe noire.
Qui de balancer : " Il faut le renvoyer à l'année prochaine, il faut le renvoyer à mille ans". Me Diouf a dénoncé par là "une violation des lois par le juge". "La loi a été violée, c'est extrêmement grave", a-t-il regretté.
Suit à ces échanges, le pool d'avocats du journaliste a obtenu une suspension d'audience de 10 minutes pour "concertation stratégique", une requête accordée par le juge aux alentours de 11h10.
À la reprise des débats à 11h20, Me El Hadji Diouf a immédiatement recentré la défense sur le fond de l'affaire. Interrogeant son client devant la cour, l'avocat a posé la question cruciale : "Pensez-vous avoir diffusé une fausse information ?"
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé une peine de six mois d'emprisonnement accompagnée d'une amende de 200 000 F CFA pour diffamation contre M.Fofana.
Face à ses dénégations, le juge a ordonné la projection de la vidéo incriminante, dans laquelle Fofana tenait les propos litigieux. Après visionnage, le journaliste a finalement reconnu être l’auteur des déclarations.
Interrogé par le procureur sur sa déontologie professionnelle, Bachir Fofana a rétorqué: "Je ne vais pas vous dire comment je procède dans mon travail". Le procureur de répliquer : "je ne vous demande pas de divulguer vos sources mais de dire si vous avez vérifier l'information". "Ok j'ai vérifié", a dit M. Fofana.
Qui a admis avoir relayé une information qu’il croyait fiable au moment des faits. « : « Quand j’ai su que je me suis trompé, j’ai rectifié en plateau en précisant que l’information était fausse »
Après ces échanges, le juge a pris la décision de renvoyer l'audience jusqu'au 16 juillet. Une décision fortement dénoncée par son avocat Me El Hadji Diouf. " C'est vous qui nous imposez ce renvoi, on ne l'a pas demandé. Même si nous ne sommes pas d'accord, nous nous soumettons à votre décision. Il faut respecter les avocats", tonne la robe noire.
Qui de balancer : " Il faut le renvoyer à l'année prochaine, il faut le renvoyer à mille ans". Me Diouf a dénoncé par là "une violation des lois par le juge". "La loi a été violée, c'est extrêmement grave", a-t-il regretté.
Suit à ces échanges, le pool d'avocats du journaliste a obtenu une suspension d'audience de 10 minutes pour "concertation stratégique", une requête accordée par le juge aux alentours de 11h10.
À la reprise des débats à 11h20, Me El Hadji Diouf a immédiatement recentré la défense sur le fond de l'affaire. Interrogeant son client devant la cour, l'avocat a posé la question cruciale : "Pensez-vous avoir diffusé une fausse information ?"
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