Le déploiement du progiciel Artech a conduit à l’arrestation de sept (07) couturiers, déférés hier, mercredi 10 décembre, devant le procureur. Ils sont soupçonnés d’escroquerie au préjudice de Nexus Corporate SAS et d’abus de confiance vis-à-vis de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (ADPME).
Cette affaire remonte au programme ADPME/PAACICE, pour lequel Nexus Corporate avait été sélectionnée courant 2024 pour déployer le logiciel Artech, destiné à former et à numériser des PME. Une vingtaine d’entreprises membres de la Fédération des professionnels de l’habillement avaient été choisies. Chacune avait signé avec Nexus un contrat prévoyant un paiement, en deux tranches, d’un montant total de 1,5 million de FCFA.
Ces sommes étaient intégralement prises en charge par l’État. Pour assurer la traçabilité, les fonds étaient virés directement aux bénéficiaires, qui devaient ensuite les reverser à Nexus. Cependant, après le déploiement du progiciel et la formation organisée à Lomé, sept bénéficiaires ont « disparu » malgré les relances.
Interrogés, certains ont exprimé leur intention de payer sous moratoire, tandis que d’autres ont catégoriquement refusé, affirmant n’avoir jamais été informés de l’obligation de transmettre les fonds à Nexus. C’est cette entreprise qui a finalement saisi la justice, déclenchant une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC).
Le journal Libération, dans son édition de ce jeudi 11 décembre, revient sur les circonstances de ces arrestations, qui mettent en lumière les difficultés de mise en œuvre de ce programme public de numérisation.
Cette affaire remonte au programme ADPME/PAACICE, pour lequel Nexus Corporate avait été sélectionnée courant 2024 pour déployer le logiciel Artech, destiné à former et à numériser des PME. Une vingtaine d’entreprises membres de la Fédération des professionnels de l’habillement avaient été choisies. Chacune avait signé avec Nexus un contrat prévoyant un paiement, en deux tranches, d’un montant total de 1,5 million de FCFA.
Ces sommes étaient intégralement prises en charge par l’État. Pour assurer la traçabilité, les fonds étaient virés directement aux bénéficiaires, qui devaient ensuite les reverser à Nexus. Cependant, après le déploiement du progiciel et la formation organisée à Lomé, sept bénéficiaires ont « disparu » malgré les relances.
Interrogés, certains ont exprimé leur intention de payer sous moratoire, tandis que d’autres ont catégoriquement refusé, affirmant n’avoir jamais été informés de l’obligation de transmettre les fonds à Nexus. C’est cette entreprise qui a finalement saisi la justice, déclenchant une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC).
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