L'appréciation du fondateur de l’Institut Africain de Développement Local (IADL), Dr Alioune Niang Mbaye, par ailleurs, expert en développement local, sur le projet de découpage administratif dépend de la prise en compte d’un certain nombre de préalable. D’abord, pour lui quand on décentralise « on devrait s’accorder sur le pourquoi »
«Le point de départ quand on décentralise c’est pour enclencher le processus de développement local et amener les territoires à être capable de gérer leur activité économique, social et sanitaire. De gérer les problèmes environnementaux et surtout de mettre une dynamique de développements », a indiqué Dr Mbaye.
Mais, « ce qu’on constate maintenant est que très souvent dans le cadre du jeu de la décentralisation être en face d’une raison politicienne. Qui pourrait dans un certain temps annihiler un peu le principe même et l’essence du processus de décentralisation. Et quand on parle de découpage du territoire il s’agit de mettre en exergue le principe de la décentralisation. Parce qu’il y a un grand territoire qu’il faut découper. »
Cependant, pour Omar Wade, expert en décentralisation, en termes d’opportunité et de timing, oui c’est le bon moment parce qu’on va vers des élections. « Comme on s’achemine vers les locales il faut avoir une carte électorale. Et si la carte doit évoluer c’est le moment. Parce que le code prévoit dès qu’une collectivité locale est créée ou il y a un redécoupage : c’est une délégation spéciale qui est mis en place donc pour éviter cela, il faut que la carte électorale soit bien définit et bien connue pour que quand le citoyen vote sache qu’il appartient à une telle commune, qu’il doit voter pour tel département »
D’ailleurs si on découpe un territoire Il y a des conditions à remplir, tel et l’avis de Dr Alioune Niang Mbaye. « C’est premièrement se dire est-ce que le poids démographique du territoire est assez fort. Deuxièmement est ce que le territoire possède un potentiel économie sur lequel on peut s’appuyer pour mettre une dynamique de croissance sur lequel on peut s’appuyer et mettre en place une croissance inclusive. Troisièmement s’y on découpe nous sommes en mesure de respecter et de mettre en exergue le principe de la proximité. C’est à dire l’administration se rapproche des administré ».
Et enfin le dernier élément qui semble « extrêmement important » pour notre interlocuteur est qu’ : « un territoire doit avoir une âme. Et celle-ci, c’est le fait que les gens partagent l’intégrité socio-culturelle historique. »
«Le point de départ quand on décentralise c’est pour enclencher le processus de développement local et amener les territoires à être capable de gérer leur activité économique, social et sanitaire. De gérer les problèmes environnementaux et surtout de mettre une dynamique de développements », a indiqué Dr Mbaye.
Mais, « ce qu’on constate maintenant est que très souvent dans le cadre du jeu de la décentralisation être en face d’une raison politicienne. Qui pourrait dans un certain temps annihiler un peu le principe même et l’essence du processus de décentralisation. Et quand on parle de découpage du territoire il s’agit de mettre en exergue le principe de la décentralisation. Parce qu’il y a un grand territoire qu’il faut découper. »
Le découpage, c'est le bon moment parce qu’on va vers des élections
Cependant, pour Omar Wade, expert en décentralisation, en termes d’opportunité et de timing, oui c’est le bon moment parce qu’on va vers des élections. « Comme on s’achemine vers les locales il faut avoir une carte électorale. Et si la carte doit évoluer c’est le moment. Parce que le code prévoit dès qu’une collectivité locale est créée ou il y a un redécoupage : c’est une délégation spéciale qui est mis en place donc pour éviter cela, il faut que la carte électorale soit bien définit et bien connue pour que quand le citoyen vote sache qu’il appartient à une telle commune, qu’il doit voter pour tel département »
D’ailleurs si on découpe un territoire Il y a des conditions à remplir, tel et l’avis de Dr Alioune Niang Mbaye. « C’est premièrement se dire est-ce que le poids démographique du territoire est assez fort. Deuxièmement est ce que le territoire possède un potentiel économie sur lequel on peut s’appuyer pour mettre une dynamique de croissance sur lequel on peut s’appuyer et mettre en place une croissance inclusive. Troisièmement s’y on découpe nous sommes en mesure de respecter et de mettre en exergue le principe de la proximité. C’est à dire l’administration se rapproche des administré ».
Et enfin le dernier élément qui semble « extrêmement important » pour notre interlocuteur est qu’ : « un territoire doit avoir une âme. Et celle-ci, c’est le fait que les gens partagent l’intégrité socio-culturelle historique. »

Omar Gueye ne peut pas être juge et partie prenante...
Et sin parlait du cas de Bambilor qui sera délestée de 5 villages, rattachés à la commune de Sangalkam. N’y a-t-il pas un conflit d’intérêt, surtout que Omar Gueye, est maire de Sangalkam, par ailleurs le ministre des collectivités territoriales ? La réponse est unanime pour les deux experts. On ne peut être juge et partie prenante.
Pour le premier , Dr Alioune Niang Mbaye, son avis est que « dans le cadre de certaines réformes, il allait être intéressent si le porteur de la réforme n’était pas encore partie prenante. Parce que le ministre (Omar Gueye) il est juge et partie prenante. On aurait pu allait sur le terrain, essayer de voir un peu comment éviter de retrouver le système d’avant du juge et partie prenante. Même si on défend des critères objectifs, ces critères peuvent être balayés d’un revers de main par ces détracteurs ».
Même son de cloche pour Omar Wade qui soutient la thèse de son collègue pour le cas de Sangalkam. A l’en croire « Il peut y avoir un conflit d’intérêt parce qu’en tant technicien : le fond du problème qu’est le cumul de fonction ait à changer », a-t-il fait savoir. Avant de rappeler qu’il avait pensé que ça allait évoluer avec l’acte 3 de la décentralisation, comme il y avait des propositions dans ce sens pour interdire le cumul. Parce que justement, regrette-t-il « ça peut amener à de telle situation pareil comme : le cas de Sanglakam. Parce quel que soit la décision qu’il (le ministre Omar Gueye) aurait pris on l’aurait soupçonné parce qu’il est partie prenante et juge. »
A qui, le découpage est favorable ?
Pour cette interrogation, répond l’expert en décentralisation Omar Wade « en soi il n y a pas de bénéfice ». Toutefois, il a reconnu politiquement « c’est vrai dans tous les pays du monde le découpage on peut l’instrumentaliser pour voir justement si on est fort ou faible quelque part par rapport à notre organisation. C’est par exemple ce que le Parti socialiste avait fait en créant les communes d’arrondissement qui coïncidait avec leur unité de base de leur parti. Et ça vise à donner plus de maitrise par rapport à leurs responsables. Mais en soi, ça peut être simplement des mécanismes qui peuvent permettre de faciliter mais qui sont ipso facto de nature à donner un avantage à un tel et autre parti. Mais on peut voir que tel village ou localité n’est pas favorable à notre politique mais dans tous les cas on va le rattacher à un autre. »
Mais, ce qui est à revendiquer, a-t-il conclut « il faut que citoyens et techniciens: est de dire que la décentralisation et les collectivités territoriales sont le champ d’expression des citoyens. C’est le niveau de participation directe des citoyens. Maintenant qu’il y ait interférence au niveau politique, les politiques viennent. Et aujourd’hui si on s’est battu pour qu’il ait des candidatures indépendants, parce que tel n’était pas le cas auparavant »
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