Depuis que le projet a commencé, la marque a vendu 120 bombers rien que par le bouche-à-oreille. Un succès pour Yohan Aboulkassimi, alors que tout a démarré presque sur un malentendu.
« On avait vu des bombers en wax. Nous, on a eu l'idée d'en faire des bombers reversibles. Ce sont deux bombers en un. Tout le monde avait le coup de cœur, tout le monde nous demandait où on avait fait nos vestes, donc on s'est dit qu'on tenait vraiment quelque chose », explique-t-il.
Aujourd'hui, Le Petit Dakarois travaille avec plusieurs couturiers sénégalais, rémunérés justement pour pouvoir développer leur activité.
« On les paie vraiment à un coût plus qu'honnête, assure Yohan Aboulkassimi. Pour que eux puissent vivre, mais puissent se structurer, puissent embaucher des gens aussi. Une veste, normalement, ça représente plusieurs jours de travail, alors qu'ils arrivent à en sortir plusieurs par jour. »
La marque s'est aussi engagée à aider le village d'un ami sénégalais à 60 km de Dakar. Elle lui reversera une partie des bénéfices.
« Si tout se passe bien pour nous, on espère reverser 10% de nos bénéfices dans la réfection du dispensaire, dans l'achat de médicaments, et encore plus, financer une maison des jeunes. On pourrait leur apporter des livres, des ordinateurs, de l'éducation, je pense que ça doit être la priorité pour les enfants, pour que le village puisse progresser à terme », conclut-il.
En attendant, la marque Le Petit Dakarois continue de se développer. L'une de ses prochaines étapes : obtenir le label commerce équitable.
La quinzaine du commerce équitable s'approche des vingt ans
Le commerce équitable est un mode d'échange alternatif, qui s'appuie sur des chaînes commerciales plus courtes et transparentes. En permettant aux producteurs de vivre décemment de leur travail et d'être acteurs de leur propre modèle de développement, l'objectif est d'avancer vers une économie plus respectueuse des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux ; une plus grande « équité » dans le commerce mondial.
Les organisations du commerce équitable s’engagent donc aussi à sensibiliser l’opinion publique, le consommateur, et à mener campagne pour des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel. Lancée en 2001 par les membres de Commerce équitable France, la quinzaine du commerce équitable participe à cet objectif de sensibilisation. Fil rouge de cette 18e édition : l'égalité femmes-hommes.
« On avait vu des bombers en wax. Nous, on a eu l'idée d'en faire des bombers reversibles. Ce sont deux bombers en un. Tout le monde avait le coup de cœur, tout le monde nous demandait où on avait fait nos vestes, donc on s'est dit qu'on tenait vraiment quelque chose », explique-t-il.
Aujourd'hui, Le Petit Dakarois travaille avec plusieurs couturiers sénégalais, rémunérés justement pour pouvoir développer leur activité.
« On les paie vraiment à un coût plus qu'honnête, assure Yohan Aboulkassimi. Pour que eux puissent vivre, mais puissent se structurer, puissent embaucher des gens aussi. Une veste, normalement, ça représente plusieurs jours de travail, alors qu'ils arrivent à en sortir plusieurs par jour. »
La marque s'est aussi engagée à aider le village d'un ami sénégalais à 60 km de Dakar. Elle lui reversera une partie des bénéfices.
« Si tout se passe bien pour nous, on espère reverser 10% de nos bénéfices dans la réfection du dispensaire, dans l'achat de médicaments, et encore plus, financer une maison des jeunes. On pourrait leur apporter des livres, des ordinateurs, de l'éducation, je pense que ça doit être la priorité pour les enfants, pour que le village puisse progresser à terme », conclut-il.
En attendant, la marque Le Petit Dakarois continue de se développer. L'une de ses prochaines étapes : obtenir le label commerce équitable.
La quinzaine du commerce équitable s'approche des vingt ans
Le commerce équitable est un mode d'échange alternatif, qui s'appuie sur des chaînes commerciales plus courtes et transparentes. En permettant aux producteurs de vivre décemment de leur travail et d'être acteurs de leur propre modèle de développement, l'objectif est d'avancer vers une économie plus respectueuse des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux ; une plus grande « équité » dans le commerce mondial.
Les organisations du commerce équitable s’engagent donc aussi à sensibiliser l’opinion publique, le consommateur, et à mener campagne pour des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel. Lancée en 2001 par les membres de Commerce équitable France, la quinzaine du commerce équitable participe à cet objectif de sensibilisation. Fil rouge de cette 18e édition : l'égalité femmes-hommes.
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