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RCA : naissance d'un nouveau parti de l'opposition

L'ancien Premier ministre Anicet George Dologuélé vient de créer son parti, l'URCA, l'Union pour le renouveau centrafricain. Une formation qui alignera des candidats aux élections prévues pour la fin de la transition. Dologuélé lui-même a déjà dit qu'il se présenterait à la présidentielle. Pour l'ancien responsable, c'est une course de vitesse qui commence : réussir à s'implanter dans un pays qui n'est pas complètement pacifié et dans une période très courte.



Anicet Georges Dologuélé, fondateur de l'URCA (capture d'écran). tv5.org
Anicet Georges Dologuélé, fondateur de l'URCA (capture d'écran). tv5.org
L'Union pour le Renouveau Centrafricain naît dans un contexte pour le moins troublé et son fondateur, Anicet George Dologuélé admet que l'implantation du parti à l'intérieur du pays devra se faire au fur et à mesure de sa sécurisation. Le temps presse pourtant, les chefs d'Etat de la CEEAC ont rappelé lundi dernier que la transition devait prendre fin 18 mois après la prestation de serment de Djotodia. Difficile, en si peu de temps, de construire un parti influent dans l'ensemble du pays.
 
Mais Anicet George Dologuélé veut justement miser sur cette « nouveauté » pour tenter de s'imposer. «Il fallait un appareil politique tout nouveau», a-t-il expliqué à RFI « car j'ai l'impression que la classe politique a été complètement discréditée ».
 
Discrédités ou pas, les partis concurrents sont en tout cas en assez mauvaise santé. Le Kwa na Kwa de l'ancien président Bozizé a été diminué par les départs de cadres.Le RDC fondé par Kolingba est divisé. Le MLPC de l'ancien président Patassé, qui a été moins affaibli que les autres, est toutefois traversé de conflits internes et d'ambitions concurrentes.

L'URCA alignera des candidats aux élections prévues pour la fin de la transition. Anicet George Dologuélé, son fondateur, compte se porter candidat pour la présidentielle qui devrait avoir lieu dans les 18 mois suivant la prestation de serment de Michel Djotodia, l'actuel président de la transition. L'ancien Premier ministre, sous le gouvernement d'Ange Félix Patassé, de 1999 à 2001, affirme qu'il y avait besoin de renouveau dans la vie politique centrafricaine. Et il entend miser sur ce besoin de changement, pour imposer sa formation.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Samedi 26 Octobre 2013 - 11:21


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