Des corps jonchaient toujours mardi 22 novembre les rues de Bria, témoignant des violents combats de la veille et de la peur qui empêchait les habitants de sortir les ramasser.
Selon une source humanitaire, au moins 5 000 personnes ont trouvé refuge aux abords de la base de la Minusca. Cette base a pourtant été prise pour cible la veille par le FPRC qui accuse les Casques bleus d'avoir mortellement touché l'un de leurs principaux chefs, le général Yaya Scout.
Ce jour-là, plusieurs heures durant, Bria a résonné aux bruits des armes de guerre, conséquence de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines, de tensions entre Peuls membres de l'UPC et Goulas du FPRC.
Un accord qui vole en éclat
La semaine dernière, les notables musulmans de Bria avaient conduit une médiation et étaient parvenus à leur faire signer un accord, au terme duquel les deux mouvements s'engageaient à retirer les renforts qu'ils avaient fait venir. Mais lundi, l'accord a volé en éclat : UPC et FPRC se rejetant la responsabilité des violences.
Ce mardi, le FPRC disait tenir la ville alors que l'UPC affirmait que certains quartiers étaient sous son contrôle, chacun assurant recevoir des renforts d'autres villes, qui pourraient à leur tour être contaminées par cette violente rivalité.
Dans le viseur : Bambari, fief d'Ali Darass, le chef de l'UPC. Le FPRC y est présent. Tout comme les anti-Balakas qui observent leurs ennemis s'entredéchirer.
Selon une source humanitaire, au moins 5 000 personnes ont trouvé refuge aux abords de la base de la Minusca. Cette base a pourtant été prise pour cible la veille par le FPRC qui accuse les Casques bleus d'avoir mortellement touché l'un de leurs principaux chefs, le général Yaya Scout.
Ce jour-là, plusieurs heures durant, Bria a résonné aux bruits des armes de guerre, conséquence de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines, de tensions entre Peuls membres de l'UPC et Goulas du FPRC.
Un accord qui vole en éclat
La semaine dernière, les notables musulmans de Bria avaient conduit une médiation et étaient parvenus à leur faire signer un accord, au terme duquel les deux mouvements s'engageaient à retirer les renforts qu'ils avaient fait venir. Mais lundi, l'accord a volé en éclat : UPC et FPRC se rejetant la responsabilité des violences.
Ce mardi, le FPRC disait tenir la ville alors que l'UPC affirmait que certains quartiers étaient sous son contrôle, chacun assurant recevoir des renforts d'autres villes, qui pourraient à leur tour être contaminées par cette violente rivalité.
Dans le viseur : Bambari, fief d'Ali Darass, le chef de l'UPC. Le FPRC y est présent. Tout comme les anti-Balakas qui observent leurs ennemis s'entredéchirer.
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