Selon le porte-parole militaire de l'ONU, la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) est désormais engagée aux côtés de l'armée congolaise contre le M23. Plusieurs hélicoptères de combats survolent les positions rebelles et les patrouilles terrestres ont été renforcées dans la zone de sécurité autour de Goma pour « protéger les populations civiles ».
La décision a été prise jeudi après que plusieurs obus ont touché la capitale du Nord-Kivu. Au moins quatre civils ont été tués et une douzaine d'autres blessés. Kinshasa assure que certains de ces obus ont été tirés depuis le territoire rwandais, ce que Kigali dément formellement.
Le Rwanda dénonce « des accusations à l'envers »
« C'est l'armée congolaise qui a attaqué le territoire rwandais. Ce sont des accusations à l'envers », affirme Joseph Nzabamwita, le porte-parole de l'armée rwandaise. « Le Rwanda a écrit aux responsables du mécanisme conjoint de vérification de la conférence des Grands Lacs. Ils sont à Rubavu en train d'enquêter sur cet incident dont a été victime le Rwanda. »
Et le porte-parole de l’armée rwandaise fait remarquer qu’il est « pour le moins étrange qu'un pays qui agresse le Rwanda et endommage des édifices se permette des allégations mensongères et dégradantes. Peut-être s'agit-il seulement de se trouver des excuses pour justifier leur agression. Nous engageons la République démocratique du Congo à travailler à la résolution du conflit, plutôt que d'essayer d'y impliquer le Rwanda. »
-
RDC: les bataillons «Jungle», des spécialistes du combat en forêt équatoriale formés par la France
-
«Les Béninois ont faim»: au Bénin, plusieurs rassemblements pour protester contre la vie chère
-
Tchad: le Nord, grand oublié de la campagne présidentielle
-
Burkina Faso: une organisation de la société civile demande à la CPI d'enquêter sur la situation sécuritaire
-
Ghana: à Kumasi, l’émouvant retour d’objets sacrés ashantis pillés il y a 150 ans