Dans un mémorandum déposé, vendredi 11 mars, au bureau de la Commission nationale des droits de l’homme, à Lubumbashi, les femmes, membres du collectif, demandent que François Beya soit traduit en justice, s’il existe des indices sérieux de culpabilité contre lui, ou bien qu'il soit tout simplement relâché, si rien n'est avéré.
Elles rappellent aussi que le chef de l’État Felix Tshisekedi avait, au début de son mandat, demandé la suppression des cachots à l’Agence nationale des renseignements (ANR) où François Beya est détenu, depuis plus d'un mois.
« S’il est reproché des faits pénaux, qu’il soit déféré devant son juge naturel »
« Nous pensons que, selon d’abord la volonté du chef de l’État qui avait annoncé qu’il fallait d’abord mettre fin aux cachots à l’ANR - le chef de l’État qui est en train de prôner l’État de droit - l’État de droit suppose que chaque personne poursuivie doit être jugée par son juge naturel. Mais aujourd’hui, nous constatons que cela fait plus de 32 jours que François Beya est en détention sans être déféré devant son juge naturel. Tout ce que les mamans de notre collectif Free François Beya du Haut-Katanga ont voulu faire, c’était de venir déposer leur mémo auprès de la Commission des droits de l’homme, représentation du Katanga, afin que les droits de François Beya soient respectés. S’il est reproché des faits pénaux, qu’il soit déféré devant son juge naturel et s’il n’y a rien qui lui est reproché, qu’il soit simplement relâché, et c’est tout », précise Mikael Amiyu, président du collectif Free François Beya.
Elles rappellent aussi que le chef de l’État Felix Tshisekedi avait, au début de son mandat, demandé la suppression des cachots à l’Agence nationale des renseignements (ANR) où François Beya est détenu, depuis plus d'un mois.
« S’il est reproché des faits pénaux, qu’il soit déféré devant son juge naturel »
« Nous pensons que, selon d’abord la volonté du chef de l’État qui avait annoncé qu’il fallait d’abord mettre fin aux cachots à l’ANR - le chef de l’État qui est en train de prôner l’État de droit - l’État de droit suppose que chaque personne poursuivie doit être jugée par son juge naturel. Mais aujourd’hui, nous constatons que cela fait plus de 32 jours que François Beya est en détention sans être déféré devant son juge naturel. Tout ce que les mamans de notre collectif Free François Beya du Haut-Katanga ont voulu faire, c’était de venir déposer leur mémo auprès de la Commission des droits de l’homme, représentation du Katanga, afin que les droits de François Beya soient respectés. S’il est reproché des faits pénaux, qu’il soit déféré devant son juge naturel et s’il n’y a rien qui lui est reproché, qu’il soit simplement relâché, et c’est tout », précise Mikael Amiyu, président du collectif Free François Beya.
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