En RDC, à l'audience de ce lundi, le tribunal a entamé l’instruction du fond de l’affaire avec une longue audition de l'un des prévenus. Ces auditions avaient été temporairement suspendues. Devant le tribunal, Youssouf Ezangi a expliqué que l’objectif n’était pas de tuer Vital Kamerhe. Ce prévenu est présenté par le tribunal comme l'un des bras droits de Christian Malanga, l'initiateur présumé de l’assaut. Youssouf Ezangi a précisé que lui et ses compagnons n’étaient pas au courant des détails de la mission. « Tout ce que l’on nous avait dit, c’était qu’il fallait arrêter Vital Kamerhe et l’amener au palais de la Nation où Christian Malanga allait faire sa déclaration. L’objectif n’était pas de le tuer », a-t-il déclaré.
Il a également indiqué qu'il avait précédemment participé à une opération de recrutement en faveur du même Christian Malanga, sans savoir que c’était pour une opération de cette envergure. Aux personnes recrutées on promettait, a-t-il expliqué, un emploi dans une ONG.
Les auditions se poursuivront le 5 juillet
L’affaire a été renvoyée au vendredi 5 juillet pour la poursuite des auditions. Par ailleurs, les avocats de Jean-Jacques Wondo – l’expert belge chargé de la réforme de l’Agence nationale de renseignements, qui a été arrêté dans cette même affaire – ont demandé qu’un médecin soit désigné pour soigner leur client. Selon eux, celui-ci est malade. Ces derniers ont demandé son transfert vers un hôpital. La requête a été rejetée par le tribunal qui estime que les avocats de Jean-Jacques Wondo n'ont pas apporté de preuves concernant son état de santé.
Il a également indiqué qu'il avait précédemment participé à une opération de recrutement en faveur du même Christian Malanga, sans savoir que c’était pour une opération de cette envergure. Aux personnes recrutées on promettait, a-t-il expliqué, un emploi dans une ONG.
Les auditions se poursuivront le 5 juillet
L’affaire a été renvoyée au vendredi 5 juillet pour la poursuite des auditions. Par ailleurs, les avocats de Jean-Jacques Wondo – l’expert belge chargé de la réforme de l’Agence nationale de renseignements, qui a été arrêté dans cette même affaire – ont demandé qu’un médecin soit désigné pour soigner leur client. Selon eux, celui-ci est malade. Ces derniers ont demandé son transfert vers un hôpital. La requête a été rejetée par le tribunal qui estime que les avocats de Jean-Jacques Wondo n'ont pas apporté de preuves concernant son état de santé.
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