Dans ce courrier adressé au coordonnateur des affaires humanitaires de l’ONU, les ONG s’inquiètent d’une « politisation des données humanitaires » voire « d’une manipulation cynique ». Elles prennent pour exemple le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays. 4,5 million de personnes selon l’ONU en 2018. Mais début novembre, l’agence onusienne de coordination des affaires humanitaires, Ocha, dans un communiqué de presse, l’a estimé à 1,37 million pour 2019 soit presque trois fois moins.
Autre exemple, le nombre total de personnes qui auront besoin d’aide humanitaire en 2019 est estimé à 12,8 million, soit une légère baisse par rapport à 2018. Pourtant d’autres chiffres font état de plus de 13 million de personnes qui souffrent de la faim en RDC contre 7,7 million l’année dernière.
« Les besoins humanitaires ont augmenté en 2018 plutôt qu’ils n’ont baissé » estime ce groupe de 45 ONG qui s’inquiète d’une possible « manipulation » des chiffres pour faire plaisir aux autorités congolaises.
Faux répond Ocha qui assure que les discussions sur l’évaluation des besoins sont encore en cours. Les autorités congolaises quant à elles accusent les ONG d’exagérer les problèmes pour obtenir plus de financements.
En mars dernier déjà le gouvernement congolais avait boycotté une réunion de levée de fonds de l’ONU après que les Nations unies aient classé la crise humanitaire en RDC au niveau 3, le plus élevé.
Autre exemple, le nombre total de personnes qui auront besoin d’aide humanitaire en 2019 est estimé à 12,8 million, soit une légère baisse par rapport à 2018. Pourtant d’autres chiffres font état de plus de 13 million de personnes qui souffrent de la faim en RDC contre 7,7 million l’année dernière.
« Les besoins humanitaires ont augmenté en 2018 plutôt qu’ils n’ont baissé » estime ce groupe de 45 ONG qui s’inquiète d’une possible « manipulation » des chiffres pour faire plaisir aux autorités congolaises.
Faux répond Ocha qui assure que les discussions sur l’évaluation des besoins sont encore en cours. Les autorités congolaises quant à elles accusent les ONG d’exagérer les problèmes pour obtenir plus de financements.
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