Les quatre hommes ont été présentés à quelques milliers de personnes rassemblées sur la place de la Poste, dans le centre de la deuxième ville du Congo, aujourd'hui capitale de la province du Haut-Katanga.
"Je vous invite à l'unité", a déclaré Félicien Katanga, chargé d'administrer cette nouvelle entité administrative jusqu'à l'élection d'un gouverneur, alors que le climat politique est tendu en RDC du fait de l'incertitude pesant sur l'organisation de la prochaine présidentielle.
Les autorités municipales ont ordonné la fermeture de nombreuses boutiques et du grand marché de la ville pour que les vendeurs et commerçants accueille les nouvelles autorités. Ceux qui refusent devront payer une amende.
Tambwe Senga, vendeur au marché, n'a pas caché sa colère.
"Nous sommes en train de vivre le mobutisme sans Mobutu", a-t-il dit en faisant référence au dictateur chassé en 1997 par Laurent-Désiré Kabila, père de l'actuel président congolais, Joseph Kabila.
"Pourquoi nous imposer d'accueillir les gens ?" s'est emportée Justine Nyembo, vendeuse de légumes, "ce pays n'est pas démocratique".
M. Kabila a nommé fin octobre des commissaires spéciaux pour administrer les 21 provinces créées par une loi en février.
La réforme territoriale a été à l'origine, début septembre, d'une décision de la Cour constitutionnelle invalidant le calendrier électoral fixant à fin novembre 2016 la présidentielle, et autorisant l'exécutif à prendre des mesures exceptionnelles pour administrer les nouvelles provinces.
L'opposition avait combattu le découpage administratif (prévu dans la Constitution de 2006), estimant que le moment choisi pour l'appliquer cachait une volonté de compliquer l'organisation des élections.
source:bbc Afrique
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