Cette fois, ils étaient quatre 83 combattants FDLR à remettre symboliquement leurs armes au gouverneur du Sud-Kivu et aux ambassadeurs venus représenter la Communauté de développement des Etats d’Afrique centrale.
Ces combattants sont venus accompagnés de 233 dépendants, en particulier leur femme et leurs enfants, et ensemble ils doivent être transportés, mardi, vers un camp de désarmement sous protection de l’ONU.
Dix jours après son lancement annoncé en grande pompe par les rebelles hutus rwandais, ce désarmement se fait donc toujours au compte-gouttes.
Mais ces 83 combattants, ajoutés aux 100 hommes qui ont déjà désarmé au Nord-Kivu, représentent 12% environ des 1 500 à 2 000 rebelles FDLR qui sont toujours dans les collines de l’Est de la RDC.
La mission des Nations unies au Congo (Monusco) espère donc que ce mouvement va désormais se poursuivre et s’accélérer. Dès mardi, un comité technique doit annoncer un calendrier de désarmement complet.
La Monusco parle d’une fenêtre de vingt jours pour laisser le temps à tout le monde de déposer les armes. Après quoi, elle menace de reprendre les offensives armées.
De son côté, le gouvernement congolais promet de nouvelles redditions dans les jours qui viennent.
Source : Rfi.fr
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