Plusieurs facteurs expliquent la situation de blocage dans laquelle se trouve la RDC, en dépit de la désignation de Jean-Michel Sama Lukonde. Les négociations avec les 24 regroupements politiques que compte la nouvelle majorité de l'Union sacrée – l'une des coalitions les plus larges qu'a connu le pays – sont en cause. Il y a aussi les contraintes imposées par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, sur le nombre de ministres et la parité. Mais ces retards ne sont pas sans conséquence sur la situation économique du pays, et cela crée des mécontentements.
À en croire les bourses du monde entier, les nouvelles sont plutôt bonnes pour la RDC. Les cours et même la production de ses principales ressources minières sont en hausse (cuivre, cobalt). Mais les caisses de l’État restent vides, les dépenses des institutions augmentent et les réserves de changes continuent de baisser. Pour une reprise de l’activité économique, il faut des réformes, des investissements, et déjà un quart de l’année a été gaspillé en tractations politiques, déplore un membre du patronat congolais.
Chez les opérateurs économiques, on sort la calculette après déjà un an de crise. Il y a l'épidémie de Covid-19, sans oublier les neuf mois qu’il a déjà fallu en 2019 pour former le gouvernement Tshisekedi, rappelle l’un d’eux. La situation est d’autant plus tendue que c’est la présidence qui autorise depuis deux mois les dépenses au compte-gouttes. Puis, il y a une commission qui comprend les membres du cabinet du président et de l’Inspection générale des finances. Ce système créé bien des mécontentements dans les arbitrages, parmi les fournisseurs de l’État comme les syndicats qui réclament, eux, des avantages et budget promis dans la loi de finance.
À en croire les bourses du monde entier, les nouvelles sont plutôt bonnes pour la RDC. Les cours et même la production de ses principales ressources minières sont en hausse (cuivre, cobalt). Mais les caisses de l’État restent vides, les dépenses des institutions augmentent et les réserves de changes continuent de baisser. Pour une reprise de l’activité économique, il faut des réformes, des investissements, et déjà un quart de l’année a été gaspillé en tractations politiques, déplore un membre du patronat congolais.
Chez les opérateurs économiques, on sort la calculette après déjà un an de crise. Il y a l'épidémie de Covid-19, sans oublier les neuf mois qu’il a déjà fallu en 2019 pour former le gouvernement Tshisekedi, rappelle l’un d’eux. La situation est d’autant plus tendue que c’est la présidence qui autorise depuis deux mois les dépenses au compte-gouttes. Puis, il y a une commission qui comprend les membres du cabinet du président et de l’Inspection générale des finances. Ce système créé bien des mécontentements dans les arbitrages, parmi les fournisseurs de l’État comme les syndicats qui réclament, eux, des avantages et budget promis dans la loi de finance.
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