Il aura fallu deux semaines pour évacuer les 1300 policiers et militaires désarmés des forces gouvernementales congolaises, et leurs familles, de Goma vers Kinshasa. Un long trajet - 2000 km – qui a mobilisé d'importants moyens : plusieurs convois routiers sur l'axe Goma-Lubero, et des dizaines de vols en hélicoptère et en avion.
Une opération complexe et périlleuse, nous explique Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du CICR au Nord-Kivu, car elle traversait « une ligne de front et d'anciennes zones de combat ; on avait aussi des restes de guerre sur une partie de la route, ce qui peut représenter un danger... »
Des étapes délicates, des passages par des zones contrôlées par différents acteurs armés, explique le CICR... qui nécessitent un dialogue constant pour obtenir des garanties de sécurité.
Le Comité international de la Croix-Rouge espère que cette opération ouvrira la voie à d'autres accords humanitaires, pour réduire les tensions dans l'est de la RDC. « Ce n'est pas nous qui choisissons les personnes concernées par ces opérations. Si toutefois il devait y avoir une autre demande de la part d'un des acteurs concernés, le CICR se tient prêt à faire une autre oépration. »
Les membres des forces de défense et de sécurité congolaises évacués se trouvaient depuis plus de trois mois dans des bases de la Monusco où ils avaient trouvé refuge fin janvier, après la prise de Goma par l'AFC-M23.
Une opération complexe et périlleuse, nous explique Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du CICR au Nord-Kivu, car elle traversait « une ligne de front et d'anciennes zones de combat ; on avait aussi des restes de guerre sur une partie de la route, ce qui peut représenter un danger... »
Des étapes délicates, des passages par des zones contrôlées par différents acteurs armés, explique le CICR... qui nécessitent un dialogue constant pour obtenir des garanties de sécurité.
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