Avec cette somme de 130 millions de dollars, « il est impossible » d’organiser les scrutins, note la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections. Pour Abraham Djamba, son coordonnateur, ce projet de loi démontre qu’il « n’y a pas de volonté politique » d’organiser les élections locales en 2020.
En 2018, la Céni avait chiffré ses besoins autour de 400 millions de dollars pour organiser les scrutins locaux, jamais organisés dans le pays. La Commission électorale se refuse à cette heure de dire à quoi pourrait servir ces 130 millions dollars. Elle dit attendre que la loi soit adoptée pour commenter.
La Céni attend des « moyens conséquents »
Bien que principale instance d’organisation des élections, le Céni affirme attendre des « moyens conséquents » et renvoie la balle dans le camp au pouvoir. « Tout dépend d’eux », assure son rapporteur. La société civile, missions électorales et confessions religieuses en tête, estiment que la tenue de ces élections est cruciale et pourrait résoudre bon nombre de problèmes de gouvernance à la base.
La désignation des bourgmestres, maires ou chefs de secteur créent toujours des tensions et c’est encore le cas sous Félix Tshisekedi. Pour les élections générales de 2018, l’État n’avait collecté qu’environ 29 millions de dollars à titre de caution et ne devrait tirer que quelques millions à peine des frais de candidatures.
L’ODEP, une ONG congolaise spécialisée dans les finances publiques, recommande donc au gouvernement de « ne pas trop se focaliser là-dessus ». L’Observatoire de la dépense publique rappelle que pour récolter ces fonds, il faut organiser les élections.
En 2018, la Céni avait chiffré ses besoins autour de 400 millions de dollars pour organiser les scrutins locaux, jamais organisés dans le pays. La Commission électorale se refuse à cette heure de dire à quoi pourrait servir ces 130 millions dollars. Elle dit attendre que la loi soit adoptée pour commenter.
La Céni attend des « moyens conséquents »
Bien que principale instance d’organisation des élections, le Céni affirme attendre des « moyens conséquents » et renvoie la balle dans le camp au pouvoir. « Tout dépend d’eux », assure son rapporteur. La société civile, missions électorales et confessions religieuses en tête, estiment que la tenue de ces élections est cruciale et pourrait résoudre bon nombre de problèmes de gouvernance à la base.
La désignation des bourgmestres, maires ou chefs de secteur créent toujours des tensions et c’est encore le cas sous Félix Tshisekedi. Pour les élections générales de 2018, l’État n’avait collecté qu’environ 29 millions de dollars à titre de caution et ne devrait tirer que quelques millions à peine des frais de candidatures.
L’ODEP, une ONG congolaise spécialisée dans les finances publiques, recommande donc au gouvernement de « ne pas trop se focaliser là-dessus ». L’Observatoire de la dépense publique rappelle que pour récolter ces fonds, il faut organiser les élections.
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