Rebelles du M23 lors de leur retrait de Saké, à 42 Km de Goma (RDC), le 30 novembre 2012. REUTERS/James Akena
« La seule chose qui nous importe, c’est la souffrance de la population de l’est du Congo », affirme Fred Opolot, porte-parole de la présidence ougandaise. L’Ouganda a été accusé de soutenir les rebelles, il y a eu aussi l’inverse, le facilitateur a été soupçonné de pencher pour Kinshasa. Rien de tout cela, dit le porte parole. « Le médiateur ne prend pas position, confirme-t-il. Son rôle est de ramener les deux parties à la raison ».
Faut-il parler de tout ? De toute la situation politique congolaise comme l’exige le M23 ? Ou bien se limiter aux questions militaires comme l’entend Kinshasa ? Pour les Ougandais, il faut faire ce qui a été prévu. « Au dernier sommet des chefs d’Etats de la Conférence des Grands Lacs, déclare Fred Opolot, il a été établi devant le président Kabila que les questions soulevées par le M23 doivent être écoutées ».
Le porte-parole ne peut pas se prononcer sur la forme que prendra cette écoute. Quant à la durée de tout cela, à l’entendre, il ne faut pas être pressé: « Je ne pense pas qu’il serait sage de fixer une date limite pour un dialogue comme celui là, je pense que ça ne serait vraiment pas raisonnable ».
Source; RFI
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