En plus de problèmes financiers et logistiques, doublés d’insuffisances des troupes sur le terrain, le rapport fait état de 156 cas d'extorsions, plusieurs cas de viols et des arrestations arbitraires. Les magistrats militaires sont pointés du doigt pour le monnayage des procédures et pour des actes de concussion, notamment dans la province de l'Ituri.
La commission demande à la ministre de la Justice de faire libérer immédiatement les militants des droits de l'Homme, en détention pour avoir réclamé la paix et la bonne gouvernance. Lors des auditions, les députés ont relevé que les militaires sont accusés de collaborer avec les groupes armés dans les territoires de Masisi, Rutshuru, Walikale, Djugu, lrjmu et Mambasa. Une collaboration qui se poursuit, affirme la commission dans son rapport. La ministre de la Justice affirme que des enquêtes sont en cours pour vérifier ces allégations.
La commission conclut que, dans l'ensemble, depuis l’instauration de l’état de siège, les tueries, massacres, viols, braquages et incendies des véhicules se sont intensifiés. Elle propose une mission d'enquête à Kinshasa sur la traçabilité des fonds alloués aux forces armées, à la police et aux services de sécurité dans le cadre de l'état de siège. Des fonds consommés à 68% par les différents états-majors dans la capitale.
La commission demande à la ministre de la Justice de faire libérer immédiatement les militants des droits de l'Homme, en détention pour avoir réclamé la paix et la bonne gouvernance. Lors des auditions, les députés ont relevé que les militaires sont accusés de collaborer avec les groupes armés dans les territoires de Masisi, Rutshuru, Walikale, Djugu, lrjmu et Mambasa. Une collaboration qui se poursuit, affirme la commission dans son rapport. La ministre de la Justice affirme que des enquêtes sont en cours pour vérifier ces allégations.
La commission conclut que, dans l'ensemble, depuis l’instauration de l’état de siège, les tueries, massacres, viols, braquages et incendies des véhicules se sont intensifiés. Elle propose une mission d'enquête à Kinshasa sur la traçabilité des fonds alloués aux forces armées, à la police et aux services de sécurité dans le cadre de l'état de siège. Des fonds consommés à 68% par les différents états-majors dans la capitale.
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