La Cour des comptes a publié la semaine dernière, les résultats de son audit sur la gestion des finances publiques du pays de 2019 au 31 mars 2024. Il ressort de ce document de graves irrégularités, de graves manquements, des cas de détournements qui ont conduit, selon les nouvelles autorités, à une situation préoccupante du pays. L'encours réel de la dette qui dépasse les déclarations officielles atteignant 99,7 % du PIB. Un rapport qui soulève polémiques et vifs débats entre des membres de l'ancien et de l'actuel régime.
Interpellé à ce sujet, Moussa Tine de déclarer : « si je savais que cette question allait inaugurer l’émission, je n'allais pas donner mon accord pour venir faire cette émission-là. Pour une raison bien simple, c'est qu'en fait, je ne comprends pas. Personnellement, je ne comprends pas. Je ne comprends pas le débat. Je ne comprends pas la teneur du débat. Je ne sais pas ce qu'on cherche à nous dire », a-t-il d’emblée déclaré.
Et de poursuivre : « je considère personnellement que ce débat n'est pas un débat de parti ni un débat de l'exécutif. Il s'agit d'un rapport qui doit être un rapport ordinaire, prévu par des textes et produit par une institution qui en a la charge ». Évoquant l'écart qui a été relevé, Me Moussa Tine a estimé qu’il est nécessaire de se poser les questions de savoir : « Est-ce qu'il y a eu des écarts et une falsification des chiffres qui ont provoqué un enrichissement personnel ? C'est-à-dire, est-ce qu'il y a un détournement qui se cache derrière cette falsification des chiffres ? » « Si tel est le cas, de façon inéluctable, des poursuites doivent être ouvertes. Je dis bien si tel est le cas. Nous avons effectivement aussi des procédures qui permettent d'aller chercher les informations supplémentaires et voir s'il y a des faits délictuels derrière ces écarts qui ont été relevés. Ça, c'est la première chose.»
«Maintenant», poursuit-il, « il se peut qu'il se passe autre chose. Puisque l'État lève des fonds sur le marché financier, il arrive souvent que les comptables publics s'adonnent à cet exercice-là de falsification entre guillemets des chiffres pour pouvoir acquérir plus de fonds sur le marché financier. Ça, ça arrive. Si c'est le cas, effectivement, il y a un problème de sincérité budgétaire, mais on ne va pas avoir la même qualification qu'il s'agissait justement d'un détournement. Ce n'est pas seulement parce qu'il y a un écart, il y a un truc, qu'il y a forcément un fait délicat derrière ».
Le président de Pencoo dit, toutefois, ne pas comprendre « l'intérêt d'avoir et de tenir ce débat-là en public ». Illustrant ses arguments en prenant exemple sur les conditions pour obtenir un emprunt à la banque, pour justifier les « falsifications » de chiffres notés dans ledit rapport. « Si vous allez faire un prêt, vous n'allez pas dire à la banque qu'en définitive, moi, à la fin de l'année, je suis déficitaire, parce que j'ai des charges que vous ne pouvez pas avoir qui sont à Ndiaganiao, j'ai des charges ici, j'ai des charges par ailleurs. Ce que vous faites, c'est que vous faites en sorte de présenter un beau profil bancaire pour pouvoir obtenir un crédit justement de votre banque ».
« Donc, aujourd'hui, " rajoute -t-il «même si l'ancien régime a fauté, c'est l'actuel régime qui va devoir payer et c'est lui qui va devoir emprunter beaucoup plus cher sur le marché, ou même avoir du mal à lever des fonds sur le marché financier. Donc c'est à ce niveau-là, en termes de gouvernance et en termes d'efficacité, que je me pose la question de l'opportunité de ce débat-là en public », a-t-il déclaré.
Interpellé à ce sujet, Moussa Tine de déclarer : « si je savais que cette question allait inaugurer l’émission, je n'allais pas donner mon accord pour venir faire cette émission-là. Pour une raison bien simple, c'est qu'en fait, je ne comprends pas. Personnellement, je ne comprends pas. Je ne comprends pas le débat. Je ne comprends pas la teneur du débat. Je ne sais pas ce qu'on cherche à nous dire », a-t-il d’emblée déclaré.
Et de poursuivre : « je considère personnellement que ce débat n'est pas un débat de parti ni un débat de l'exécutif. Il s'agit d'un rapport qui doit être un rapport ordinaire, prévu par des textes et produit par une institution qui en a la charge ». Évoquant l'écart qui a été relevé, Me Moussa Tine a estimé qu’il est nécessaire de se poser les questions de savoir : « Est-ce qu'il y a eu des écarts et une falsification des chiffres qui ont provoqué un enrichissement personnel ? C'est-à-dire, est-ce qu'il y a un détournement qui se cache derrière cette falsification des chiffres ? » « Si tel est le cas, de façon inéluctable, des poursuites doivent être ouvertes. Je dis bien si tel est le cas. Nous avons effectivement aussi des procédures qui permettent d'aller chercher les informations supplémentaires et voir s'il y a des faits délictuels derrière ces écarts qui ont été relevés. Ça, c'est la première chose.»
«Maintenant», poursuit-il, « il se peut qu'il se passe autre chose. Puisque l'État lève des fonds sur le marché financier, il arrive souvent que les comptables publics s'adonnent à cet exercice-là de falsification entre guillemets des chiffres pour pouvoir acquérir plus de fonds sur le marché financier. Ça, ça arrive. Si c'est le cas, effectivement, il y a un problème de sincérité budgétaire, mais on ne va pas avoir la même qualification qu'il s'agissait justement d'un détournement. Ce n'est pas seulement parce qu'il y a un écart, il y a un truc, qu'il y a forcément un fait délicat derrière ».
Le président de Pencoo dit, toutefois, ne pas comprendre « l'intérêt d'avoir et de tenir ce débat-là en public ». Illustrant ses arguments en prenant exemple sur les conditions pour obtenir un emprunt à la banque, pour justifier les « falsifications » de chiffres notés dans ledit rapport. « Si vous allez faire un prêt, vous n'allez pas dire à la banque qu'en définitive, moi, à la fin de l'année, je suis déficitaire, parce que j'ai des charges que vous ne pouvez pas avoir qui sont à Ndiaganiao, j'ai des charges ici, j'ai des charges par ailleurs. Ce que vous faites, c'est que vous faites en sorte de présenter un beau profil bancaire pour pouvoir obtenir un crédit justement de votre banque ».
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