Le Ministre de l’éducation, Kalidou Diallo
Les recherches faites dans le cadre de cette enquête portent sur différents points. Le cadre juridique et institutionnel a été revisité au même titre que l’évolution du système éducatif sénégalais entre autre. En effet, les pendules ont été remontées jusqu’en 1960 pour un tracé de l’historique des différentes reformes de ce système. Dans cette étude aussi les pouvoirs publics, les enseignants ainsi que les syndicats ont eu leur mot à dire.
Dans son ensemble, le rapport est positif. Cependant, le point de bisbille reste le budget. Ce budget, représentant 40% de celui étatique, a pendant longtemps été au cœur des débats. Car aussi important que soit le budget, l’école sénégalaise a toujours des problèmes. Et la socio-anthropologue, Fatoumata Hane, enseignante à l’université de Ziguinchor trouve que, « le circuit est très compliqué et rend la vérification des ressources difficile». Encore que « les écoles ne détiennent pas une comptabilité fiable ni quotidienne». Cet état de fait, à son avis, « accentue la mal gouvernance et peut faire basculer les finances publiques dans d’autres secteurs non prioritaires».
Avis que ne partage pas le ministre de l’éducation Kalidou Diallo. Très irrité ce dernier est même allé jusqu’à qualifier le commentaire de la dame, «de non sérieux et pas du tout scientifique». « Ce que traite ma collègue est dépassé de quatre ans. C’est comme parler de la préhistoire alors qu’on est en plein dans l’histoire moderne» raille-t-il. Et pourtant, le rapport dit clairement que la gestion du budget pose problème. Il est dit dans ce rapport, « le fait d’attribuer 40% du budget de fonctionnement de l’Etat à l’éducation ne prend nécessairement pas en compte les besoins réels de celle-ci». Et ce rapport autant Kalidou Diallo que Souleymane Ndéné Ndiaye ont reconnu la scientificité du document.
Le premier ministre a même promis qu’une exploitation du document par le gouvernement sera faite afin de rectifier les incohérences ou autres incorrections du système éducatif.
Dans son ensemble, le rapport est positif. Cependant, le point de bisbille reste le budget. Ce budget, représentant 40% de celui étatique, a pendant longtemps été au cœur des débats. Car aussi important que soit le budget, l’école sénégalaise a toujours des problèmes. Et la socio-anthropologue, Fatoumata Hane, enseignante à l’université de Ziguinchor trouve que, « le circuit est très compliqué et rend la vérification des ressources difficile». Encore que « les écoles ne détiennent pas une comptabilité fiable ni quotidienne». Cet état de fait, à son avis, « accentue la mal gouvernance et peut faire basculer les finances publiques dans d’autres secteurs non prioritaires».
Avis que ne partage pas le ministre de l’éducation Kalidou Diallo. Très irrité ce dernier est même allé jusqu’à qualifier le commentaire de la dame, «de non sérieux et pas du tout scientifique». « Ce que traite ma collègue est dépassé de quatre ans. C’est comme parler de la préhistoire alors qu’on est en plein dans l’histoire moderne» raille-t-il. Et pourtant, le rapport dit clairement que la gestion du budget pose problème. Il est dit dans ce rapport, « le fait d’attribuer 40% du budget de fonctionnement de l’Etat à l’éducation ne prend nécessairement pas en compte les besoins réels de celle-ci». Et ce rapport autant Kalidou Diallo que Souleymane Ndéné Ndiaye ont reconnu la scientificité du document.
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