
Reçu ce vendredi par le président Macky Sall, Stéphane Richard a été reconduit ce 20 février au poste de PDG de Orange. Cela, pour un mandat de quatre ans. Il a obtenu l’écrasante majorité des votes des administrateurs du groupe détenu à 23 % par l’Etat français. C’est dans cette foulée que notre compatriote Alioune Ndiaye a été promu à la tête de Orange Afrique.
Toutefois, cette décision, concernant le PDG, ne pourra être officialisée qu’en mai prochain, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’entreprise.
Autre ombre au tableau : le patron de Orange, qui est mis en examen depuis 2013 dans l'affaire de l'arbitrage Tapie pour « bande organisée », doit faire face à la Justice, avant la fin de l’année, pour « complicité d'escroquerie » et « complicité de détournement de fonds publics ».
Les faits remontent à la période où Stéphane Richard était directeur de cabinet du ministre Christine Lagarde, actuelle patronne du Fmi.
Ainsi, le ministre Bruno Le Maire, soucieux de nettoyer les écuries d’Augias, est prêt à boire le calice jusqu’à la lie. « Si le PDG d'Orange est condamné, il devra remettre son mandat », a averti le ministre de l’Economie et des Finances le 18 janvier passé.
Le locataire de Bercy, qui accordait un entretien à Bfm Tv, avait éclairé sa pensée en ces termes : « Pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l'Économie, les règles du jeu doivent être claires : s'il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant ».
Pour mémoire, l’affaire évoquée plus haut avait permis à Bernard Tapie de recevoir 404 millions d’euros pour solder son litige avec le Crédit lyonnais. En décembre 2016, Mme Christine Lagarde avait été reconnue coupable de « négligence » par la Cour de justice de la République, mais elle avait été dispensée de peine. Au mois d’octobre de la même année, tous les recours déposés par Tapie pour faire annuler la procédure avaient été rejetés. Ce qui veut dire qu’on va tout droit vers un procès, qui peut être fatal au PDG de Orange.
Dakar Actu
Toutefois, cette décision, concernant le PDG, ne pourra être officialisée qu’en mai prochain, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’entreprise.
Autre ombre au tableau : le patron de Orange, qui est mis en examen depuis 2013 dans l'affaire de l'arbitrage Tapie pour « bande organisée », doit faire face à la Justice, avant la fin de l’année, pour « complicité d'escroquerie » et « complicité de détournement de fonds publics ».
Les faits remontent à la période où Stéphane Richard était directeur de cabinet du ministre Christine Lagarde, actuelle patronne du Fmi.
Ainsi, le ministre Bruno Le Maire, soucieux de nettoyer les écuries d’Augias, est prêt à boire le calice jusqu’à la lie. « Si le PDG d'Orange est condamné, il devra remettre son mandat », a averti le ministre de l’Economie et des Finances le 18 janvier passé.
Le locataire de Bercy, qui accordait un entretien à Bfm Tv, avait éclairé sa pensée en ces termes : « Pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l'Économie, les règles du jeu doivent être claires : s'il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant ».
Pour mémoire, l’affaire évoquée plus haut avait permis à Bernard Tapie de recevoir 404 millions d’euros pour solder son litige avec le Crédit lyonnais. En décembre 2016, Mme Christine Lagarde avait été reconnue coupable de « négligence » par la Cour de justice de la République, mais elle avait été dispensée de peine. Au mois d’octobre de la même année, tous les recours déposés par Tapie pour faire annuler la procédure avaient été rejetés. Ce qui veut dire qu’on va tout droit vers un procès, qui peut être fatal au PDG de Orange.
Dakar Actu
Autres articles
-
Microfinance : une hausse de 20,7 % des bénéfices en 2023, portée par le crédit
-
L’ancien PM Abdoul Mbaye exige la lumière sur l’affaire Arcelor Mittal
-
Digitalisation des amendes forfaitaires : 164 014 attestations traitées, 841,9 millions FCFA collectés par les forces de sécurité
-
Missions à l’étranger : Sonko annonce la rationalisation pour réduire les dépenses publiques
-
Sénégal – Union européenne : Un premier dialogue stratégique avec les nouvelles autorités