Le Premier ministre Ousmane Sonko affirme que la reddition des comptes aura lieu prochainement. Il précise que tout est prêt pour faire la lumière sur les scandales financiers. Il assure que des mesures concrètes seraient prises rapidement pour récupérer les fonds détournés.
« Nous étions dans une phase d'opérationnalisation », a affirmé Ousmane Sonko, avant d'annoncer que « tout est fin prêt pour faire toute la lumière sur les scandales financiers ».
« Ceux qui sautent, sursautent et s'agitent, ils savent que leur pouvoir est fini », lance-t-il à l'endroit des députés de Benno Bokk Yakaar. « Je vous assure, il n’y aura pas’ de motion de censure et arriver la date du 12 septembre, ils songeront à autre chose qu'une motion de censure », déclare-t-il au cours d'une réunion tenue ce mercredi à la Primature.
Le chef du gouvernement affirme même « d'ici la fin de la journée (ce mercredi) des actions concrètes seront lancées dans ce sens ».
« Nous allons procéder à la reddition des comptes et nous allons récupérer tout l'argent détourné des caisses de l'Etat », alerte-t-il.
D'après lui, ceux qui « ont créé un grand fossé au sein de la République et voler des milliards au préjudice des Sénégalais, n'ont aucune leçon à donner ». "Notre silence n'était pas une faiblesse, mais nous faisions un travail méthodique", affirme le chef du gouvernement.
« Je vous garantis que ce n’est pas des dossiers montés, mais claires et bien fournies », renseigne-t-il. « Ils commencent à s'enfuir du pays. C'est pourquoi, on a commencé à prendre des mesures conservatoires afin de les en empêcher ».
« Certains se sont réfugiés dans certains pays comme le Canada », dit-il, avant d'annoncer que « trois (3) parmi les personnes présumées de malversations financières se sont enfuies ». « Ceci est un avertissement pour l'ancien régime mais aussi pour vous qui êtes avec nous », a-t-il averti.
« Il faut vous suffire à votre salaire », exhorte-t-il à l'endroit de ses collaborateurs. Il a aussi soutenu « qu'ils ne vont plus accepter aucun acte de détournement ».
« Tout le monde a l'obligation de dénoncer des pratiques malsaines et opaques au sein de l'administration », a-t-il soutenu. Tout en précisant que ce « droit est garanti par nos lois et nos textes communautaires ».
Selon Ousmane Sonko, c'est pourquoi, ils ont décidé de faire voter une loi pour la protection des lanceurs d'alertes.
Le Premier ministre est aussi revenu sur les mesures projetées en vue de rationaliser les dépenses au sein de l'administration sénégalaise. Sur cet aspect, précise-t-il, « nous avons décidé de centraliser tous les achats de l'administration».
« Il nous faut une réduction du train de vie de l'Etat, les pays scandinaves sont plus développés que nos pays, alors que dans leurs services, il n'y a qu'une seule imprimante pour tout un service », donne-t-il en exemple.
« Nous allons aussi assainir la masse salariale, de manière qualitative et non pas quantitative, car il y a beaucoup de personnes recrutées qui n'ont aucune utilité pour leurs services ou qui n'exécutent aucune tâche », fait-il savoir.
Pour Ousmane Sonko, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont des « vaches à lait qui alimente les partis politiques ». Il estime que ces institutions, c'est pour caser la « clientèle politique de partis politiques à l'agonie ».
« Nous étions dans une phase d'opérationnalisation », a affirmé Ousmane Sonko, avant d'annoncer que « tout est fin prêt pour faire toute la lumière sur les scandales financiers ».
« Ceux qui sautent, sursautent et s'agitent, ils savent que leur pouvoir est fini », lance-t-il à l'endroit des députés de Benno Bokk Yakaar. « Je vous assure, il n’y aura pas’ de motion de censure et arriver la date du 12 septembre, ils songeront à autre chose qu'une motion de censure », déclare-t-il au cours d'une réunion tenue ce mercredi à la Primature.
Le chef du gouvernement affirme même « d'ici la fin de la journée (ce mercredi) des actions concrètes seront lancées dans ce sens ».
« Nous allons procéder à la reddition des comptes et nous allons récupérer tout l'argent détourné des caisses de l'Etat », alerte-t-il.
" Trois parmi les personnes présumées de malversations financières se sont enfuies"
D'après lui, ceux qui « ont créé un grand fossé au sein de la République et voler des milliards au préjudice des Sénégalais, n'ont aucune leçon à donner ». "Notre silence n'était pas une faiblesse, mais nous faisions un travail méthodique", affirme le chef du gouvernement.
« Je vous garantis que ce n’est pas des dossiers montés, mais claires et bien fournies », renseigne-t-il. « Ils commencent à s'enfuir du pays. C'est pourquoi, on a commencé à prendre des mesures conservatoires afin de les en empêcher ».
« Certains se sont réfugiés dans certains pays comme le Canada », dit-il, avant d'annoncer que « trois (3) parmi les personnes présumées de malversations financières se sont enfuies ». « Ceci est un avertissement pour l'ancien régime mais aussi pour vous qui êtes avec nous », a-t-il averti.
« Il faut vous suffire à votre salaire », exhorte-t-il à l'endroit de ses collaborateurs. Il a aussi soutenu « qu'ils ne vont plus accepter aucun acte de détournement ».
« Tout le monde a l'obligation de dénoncer des pratiques malsaines et opaques au sein de l'administration », a-t-il soutenu. Tout en précisant que ce « droit est garanti par nos lois et nos textes communautaires ».
Selon Ousmane Sonko, c'est pourquoi, ils ont décidé de faire voter une loi pour la protection des lanceurs d'alertes.
Le Premier ministre est aussi revenu sur les mesures projetées en vue de rationaliser les dépenses au sein de l'administration sénégalaise. Sur cet aspect, précise-t-il, « nous avons décidé de centraliser tous les achats de l'administration».
« Il nous faut une réduction du train de vie de l'Etat, les pays scandinaves sont plus développés que nos pays, alors que dans leurs services, il n'y a qu'une seule imprimante pour tout un service », donne-t-il en exemple.
« Nous allons aussi assainir la masse salariale, de manière qualitative et non pas quantitative, car il y a beaucoup de personnes recrutées qui n'ont aucune utilité pour leurs services ou qui n'exécutent aucune tâche », fait-il savoir.
Pour Ousmane Sonko, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont des « vaches à lait qui alimente les partis politiques ». Il estime que ces institutions, c'est pour caser la « clientèle politique de partis politiques à l'agonie ».
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