La fin des vacances du président de la République a coïncidé avec les émeutes de l’électricité. Les populations aussi bien jeunes et vieux, garçons et filles descendent la rue, mènent une véritable guérilla urbaine pour s’insurger contre les longues et innombrables coupures d’électricité. Le mercredi tard dans la nuit qui a précédé le jour (jeudi 3 septembre) où devait arriver le chef de l’Etat, le tribunal départemental de Pikine et de Guédiawaye de même que la permanence du PDS à Pikine ont été saccagés et beaucoup d’agence de la Sénélec ont échappé au feu.
Ce cocktail explosif d’événement ont, peut-être, beaucoup pesé sur la balance pour le prolongement des vacances du président Abdoulaye Wade. En effet, en milieu de journée, il a été annoncé que le retour du chef de l’Etat a été différé à cause d’un ciel menaçant et orageux.
Ce prétexte qui a été servi n’a pas semblé être du goût des citoyens. Ils ont été nombreux à décrier ces vacances au moment où les populations broient du noir avec les inondations et coupures de courant. «Le report du retour du président de la République a pour unique objectif d’attendre que la situation explosive se calme, d’attendre qu’elle soit réglée pour rentrer au bercail. Quelque part, on a l’impression qu’il craint aussi pour sa sécurité raison pour laquelle les rues sont prises d’assaut par les forces de l’ordre, des chars et des camions remplis d’éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), a martelé Aminata Cissé.
La vingtaine largement dépassée, Aminata Cissé rencontrée vers la rue 15 à Médina a indiqué : «il sait ce qui l’attend, il a imaginé l’ampleur de l’irritation des populations. Pour moi, le report est stratégique».
Pour Moustapha Camara, vendeur de postes radio au marché Sandaga, «le président ferait mieux de revenir au pays ne serait ce que pour être en communion avec les populations dans ces moments difficiles».
Ce cocktail explosif d’événement ont, peut-être, beaucoup pesé sur la balance pour le prolongement des vacances du président Abdoulaye Wade. En effet, en milieu de journée, il a été annoncé que le retour du chef de l’Etat a été différé à cause d’un ciel menaçant et orageux.
Ce prétexte qui a été servi n’a pas semblé être du goût des citoyens. Ils ont été nombreux à décrier ces vacances au moment où les populations broient du noir avec les inondations et coupures de courant. «Le report du retour du président de la République a pour unique objectif d’attendre que la situation explosive se calme, d’attendre qu’elle soit réglée pour rentrer au bercail. Quelque part, on a l’impression qu’il craint aussi pour sa sécurité raison pour laquelle les rues sont prises d’assaut par les forces de l’ordre, des chars et des camions remplis d’éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), a martelé Aminata Cissé.
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