
L’ancienne sénatrice du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Aïda Ndiongue a révélé mardi, lors de l’émission D’clique de la Tfm, que l’ex-Premier ministre et ancien Directeur général de la banque BST, Abdoul Mbaye lui avait demandé, en 2007-2008, « un prêt de 500 millions F Cfa pour l’achat d’un immeuble situé sur la rue Carnot (Dakar) que j’ai refusé ». La cellule de communication du parti de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) dément ces allégations. Selon elle, ces « propos sont mensongers ».
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, la cellule de communication du parti dirigé par Abdoul Mbaye « regrette cette tribune offerte à un personnage qui a tenu des propos mensongers sur le Président Abdoul Mbaye sans aucune preuve présentée ou réclamée par les journalistes présents ».
Elle est d’avis que : « Bien évidemment seuls certains esprits faibles et malintentionnés pourraient croire à une demande de prêt personnel formulée au téléphone par un directeur général de banque, adressée à une cliente ».
Apportant quelques précisions sur ce qui s’est passé en 2007-2008, date indiquée par Aïda Ndiongue, l’Act souligne qu’en cette période « Abdoul Mbaye venait d’encaisser le produit des ventes de ses actions à la BST et n’avait donc que faire d’un prêt de 500 millions F cfa en argent sale. Il est peut-être important de rappeler qu’il a à cette occasion payé plusieurs centaines de millions de F cfa d’impôts ».
A l’endroit des journalistes, le parti d’Abdoul Mbaye leur demande d’«aller à la recherche d’un marché public de 5 milliards fcfa accordé en 2011 à une Sarl au capital de 1 million F Cfa, dont le règlement a été approuvé au cours d’une période suspecte, soit entre les 2 tours de l’élection présidentielle de 2012. Ledit marché portait achat de produits phytosanitaires détaillés en natures et en quantités devant être réceptionnés par le Service d’hygiène du Ministère de la santé. Ces mêmes journalistes peuvent toujours faire l’effort de retrouver la facture concernée à moins que Madame Aida Ndiongue ne la leur remette elle-même. Ils pourront alors comparer les prix de la facturation et ceux du marché afin d’apprécier si oui ou non il y a eu montage d’une opération mafieuse aux dépends du peuple sénégalais ».
Poursuivant leur travail d’investigation, ajoute la même source, « ils pourront sans doute aussi identifier le nombre de marchés ainsi créés et payés au fil des ans au profit de l’un des principaux ennemis de la République sénégalaise par son goût immodéré de l’argent. Il serait d’ailleurs temps que le fisc s’intéresse à l’origine de sa fortune et à sa justification. C’était d’ailleurs l’une des options envisagées par l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye pour sanctionner les pilleurs des caisses publiques, lui qui n’a jamais été partisan de la CREI en premier recours ».
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, la cellule de communication du parti dirigé par Abdoul Mbaye « regrette cette tribune offerte à un personnage qui a tenu des propos mensongers sur le Président Abdoul Mbaye sans aucune preuve présentée ou réclamée par les journalistes présents ».
Elle est d’avis que : « Bien évidemment seuls certains esprits faibles et malintentionnés pourraient croire à une demande de prêt personnel formulée au téléphone par un directeur général de banque, adressée à une cliente ».
Apportant quelques précisions sur ce qui s’est passé en 2007-2008, date indiquée par Aïda Ndiongue, l’Act souligne qu’en cette période « Abdoul Mbaye venait d’encaisser le produit des ventes de ses actions à la BST et n’avait donc que faire d’un prêt de 500 millions F cfa en argent sale. Il est peut-être important de rappeler qu’il a à cette occasion payé plusieurs centaines de millions de F cfa d’impôts ».
A l’endroit des journalistes, le parti d’Abdoul Mbaye leur demande d’«aller à la recherche d’un marché public de 5 milliards fcfa accordé en 2011 à une Sarl au capital de 1 million F Cfa, dont le règlement a été approuvé au cours d’une période suspecte, soit entre les 2 tours de l’élection présidentielle de 2012. Ledit marché portait achat de produits phytosanitaires détaillés en natures et en quantités devant être réceptionnés par le Service d’hygiène du Ministère de la santé. Ces mêmes journalistes peuvent toujours faire l’effort de retrouver la facture concernée à moins que Madame Aida Ndiongue ne la leur remette elle-même. Ils pourront alors comparer les prix de la facturation et ceux du marché afin d’apprécier si oui ou non il y a eu montage d’une opération mafieuse aux dépends du peuple sénégalais ».
Poursuivant leur travail d’investigation, ajoute la même source, « ils pourront sans doute aussi identifier le nombre de marchés ainsi créés et payés au fil des ans au profit de l’un des principaux ennemis de la République sénégalaise par son goût immodéré de l’argent. Il serait d’ailleurs temps que le fisc s’intéresse à l’origine de sa fortune et à sa justification. C’était d’ailleurs l’une des options envisagées par l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye pour sanctionner les pilleurs des caisses publiques, lui qui n’a jamais été partisan de la CREI en premier recours ».
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