"Le Burundi fait à nouveau face à de possibles atrocités à grande échelle et une possible guerre civile", écrit ICG.
"L'escalade de la violence, la rhétorique de plus en plus radicale et le flot continue de réfugiés (plus de 200.000) indiquent que les divisions se creusent", selon le centre de réflexion, spécialisé dans la prévention des conflits.
"L'armée, seule institution capable d'arrêter cette glissade, est fracturée et proche du point de rupture. Une intervention diplomatique ferme et décisive est un minimum requis pour empêcher une guerre civile et ses inévitables massacres", avertit ICG.
ICG s'inquiète de l'intention annoncée du camp présidentiel d'écraser par la force la contestation.
Il dénonce aussi la rhétorique "dénuée d'ambiguïté" dont a récemment usé le président du Sénat, Révérien Ndikuriyon.
Selon ICG, ces propos sont semblables à en donner froid dans le dos" à celle utilisée par les miliciens hutu partant massacrer les Tutsi lors du génocide qui fit 800.000 morts en trois mois en 1994 au Rwanda voisin.
source:bbc Afrique
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