Déjà reporté précédemment, l'examen sur le fond de l'affaire a été cette fois-ci renvoyé au 4 avril, la défense ayant demandé plus de temps pour prendre connaissance du dossier. Les prévenus avaient été arrêtés après que la police a abattu en janvier 2016 un religieux musulman rwandais soupçonné de recruter pour le compte du groupe Etat islamique en Syrie. Sans en apporter la preuve, elle avait alors assuré avoir «détecté la formation de réseaux terroristes» dans le pays. La communauté musulmane représente 2% de la population rwandaise. A ce jour, aucune attaque terroriste jihadiste n'a été recensée sur le territoire.
La petite salle de la haute cour de Kigali peine à contenir les quarante-quatre accusés et leurs proches venus assister à l'audience. L’une des rares à ne pas s'être tenue à huis clos depuis le début de cette affaire sensible. Parmi les prévenus, des hommes et des femmes au milieu desquels figurent quelques mineurs.
Le détail des charges n'a pas été dévoilé par la justice rwandaise. Une des avocates a toutefois expliqué à RFI que ses cinq clients étaient notamment accusés de « terrorisme » et de « formation d'un groupe armé illégal ».
Selon une seconde avocate, dix-sept autres personnes sont accusées d'avoir tenté de mettre sur pied « un groupe de malfaiteurs pour attaquer le Rwanda », car ils étaient en désaccord avec la décision du gouvernement d'interdire le niqab. Toujours selon un membre de la défense, d'autres prévenus sont soupçonnés d'avoir tenté de mener des entraînements militaires dans l'est de la RDC voisine.
Lors d'une précédente audience, plusieurs accusés avaient dénoncé les conditions de leur arrestation, assurant avoir été arrêtés et détenus au secret parfois plusieurs mois avant la date officielle de leur arrestation.
La petite salle de la haute cour de Kigali peine à contenir les quarante-quatre accusés et leurs proches venus assister à l'audience. L’une des rares à ne pas s'être tenue à huis clos depuis le début de cette affaire sensible. Parmi les prévenus, des hommes et des femmes au milieu desquels figurent quelques mineurs.
Le détail des charges n'a pas été dévoilé par la justice rwandaise. Une des avocates a toutefois expliqué à RFI que ses cinq clients étaient notamment accusés de « terrorisme » et de « formation d'un groupe armé illégal ».
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