L’abbé Jean-Paul Bindia, vicaire à Nguène (région de Tambacounda) plaide pour la réforme de l’initiation, en vue d’un ‘’bon enracinement’’ du peuple bassari dans la diversité culturelle et linguistique du Sénégal.
"Pour un bon enracinement du peuple bassari dans la diversité culturelle et linguistique du Sénégal, l’initiation doit être réformée", a dit Jean-Paul Bindia dans un entretien avec l’APS.
L’abbé Bindia soutient que "l’initiation, qui est l’école de la vie pour le jeune bassari, doit être réformée dans son contenu mais aussi dans son organisation’’.
‘’Dans son contenu, a-t-il expliqué, parce que le Bassari vit désormais dans un milieu hétérogène qu’est la société sénégalaise".
"Si nous persistons à inculquer les mêmes choses, le Bassari va continuer à jouer les seconds rôles. Au cours de l’initiation le jeune bassari apprend à se taire et à apprendre de la société", a-t-il indiqué.
Selon lui, l’initiation doit être également réformée dans son organisation, notamment concernant sa durée. "Banalement, a-t-il relevé, le jeune bassari perd un mois de cours et revient totalement métamorphosé", après l’initiation.
Pour le jeune prêtre, "il faut désormais penser à organiser l’initiation pendant les vacances scolaires".
Jean-Paul Bindia a aussi insisté sur le rôle central que l’Association des élèves et étudiants bassaris (ANEEB) doit jouer dans le cadre de cette réforme. Selon lui, l’ANEEB doit "rencontrer tous les chefs coutumiers en charge du nitch (initiation, en bassari)" pour les sensibiliser sur la nécessité de cette réforme.
Il soutient toutefois que "réformer n’est point synonyme de chamboulement, mais il s’agit de réaffirmer l’initiation pour mieux la renforcer".
L’abbé Jean-Paul Bindia, lui-même, bassari, a animé, à la fin du mois de décembre dernier, la conférence de l’ANEEB organisée à la mission catholique de Kédougou.
"Pour un bon enracinement du peuple bassari dans la diversité culturelle et linguistique du Sénégal, l’initiation doit être réformée", a dit Jean-Paul Bindia dans un entretien avec l’APS.
L’abbé Bindia soutient que "l’initiation, qui est l’école de la vie pour le jeune bassari, doit être réformée dans son contenu mais aussi dans son organisation’’.
‘’Dans son contenu, a-t-il expliqué, parce que le Bassari vit désormais dans un milieu hétérogène qu’est la société sénégalaise".
"Si nous persistons à inculquer les mêmes choses, le Bassari va continuer à jouer les seconds rôles. Au cours de l’initiation le jeune bassari apprend à se taire et à apprendre de la société", a-t-il indiqué.
Selon lui, l’initiation doit être également réformée dans son organisation, notamment concernant sa durée. "Banalement, a-t-il relevé, le jeune bassari perd un mois de cours et revient totalement métamorphosé", après l’initiation.
Pour le jeune prêtre, "il faut désormais penser à organiser l’initiation pendant les vacances scolaires".
Jean-Paul Bindia a aussi insisté sur le rôle central que l’Association des élèves et étudiants bassaris (ANEEB) doit jouer dans le cadre de cette réforme. Selon lui, l’ANEEB doit "rencontrer tous les chefs coutumiers en charge du nitch (initiation, en bassari)" pour les sensibiliser sur la nécessité de cette réforme.
Il soutient toutefois que "réformer n’est point synonyme de chamboulement, mais il s’agit de réaffirmer l’initiation pour mieux la renforcer".
L’abbé Jean-Paul Bindia, lui-même, bassari, a animé, à la fin du mois de décembre dernier, la conférence de l’ANEEB organisée à la mission catholique de Kédougou.
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