Voué aux gémonies par certains des membres de l’opposition et de la société civile à cause de la durée de son mandat à la tête de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), Saër Niang a tenu à recadrer le débat. Car, indique-t-il, les textes qui régissent cet organe de contrôle ne mentionnent nullement la durée du mandat du Dg de cette entité.
«Au niveau de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp), les textes disent que les mandants du Conseil de régulation et du directeur général sont de trois ans. Et le texte dit que la fin du mandat des membres du Conseil est constatée à l'expiration du délai de trois ans», explique-t-il.
Et de poursuivre : «Au terme de 3 ans, son mandat est échu et tous les actes pris peuvent être annulés. Par contre cette disposition n'existe pas dans le mandat du directeur général. Le décret ne le constate pas, le décret nomme le directeur général sans précision de date. Parce que le directeur général est un organe de gestion. La continuité du service doit être assurée jusqu’à la nomination d’un autre directeur général».
Revenant sur la longévité de son mandat qui devait, à en croire certains observateurs, prendre fin depuis 2017, M. Niang l’explique par «des mutations organisationnelles qui ont été envisagées bien avant la fin du mandat». Et, indique-t-il, c’est cette phase transitoire qui serait peut-être, affirme-t-il, à l’origine de la décision du chef de l’Etat de le maintenir à la tête de cette structure.
Mais, en aucune manière, se défend-t-il, il ne s’arcboute à son poste : «Qu’on nomme mon successeur. Je ne suis pas un carriériste. Je ne suis pas quelqu’un qui cherche un emploi. J’ai suffisamment d’expertise pour être mon propre employeur moi-même. On dit beaucoup de choses et peu de choses sont vraies. Et chaque fois que beaucoup de gens parlent il y a toujours une raison derrière. Ils parlent sur la dictée d'autres personnes qui ont d'autres motivations».
Avant de conclure : «Je ne considère pas être dans un troisième mandat.»
«Au niveau de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp), les textes disent que les mandants du Conseil de régulation et du directeur général sont de trois ans. Et le texte dit que la fin du mandat des membres du Conseil est constatée à l'expiration du délai de trois ans», explique-t-il.
Et de poursuivre : «Au terme de 3 ans, son mandat est échu et tous les actes pris peuvent être annulés. Par contre cette disposition n'existe pas dans le mandat du directeur général. Le décret ne le constate pas, le décret nomme le directeur général sans précision de date. Parce que le directeur général est un organe de gestion. La continuité du service doit être assurée jusqu’à la nomination d’un autre directeur général».
Revenant sur la longévité de son mandat qui devait, à en croire certains observateurs, prendre fin depuis 2017, M. Niang l’explique par «des mutations organisationnelles qui ont été envisagées bien avant la fin du mandat». Et, indique-t-il, c’est cette phase transitoire qui serait peut-être, affirme-t-il, à l’origine de la décision du chef de l’Etat de le maintenir à la tête de cette structure.
Mais, en aucune manière, se défend-t-il, il ne s’arcboute à son poste : «Qu’on nomme mon successeur. Je ne suis pas un carriériste. Je ne suis pas quelqu’un qui cherche un emploi. J’ai suffisamment d’expertise pour être mon propre employeur moi-même. On dit beaucoup de choses et peu de choses sont vraies. Et chaque fois que beaucoup de gens parlent il y a toujours une raison derrière. Ils parlent sur la dictée d'autres personnes qui ont d'autres motivations».
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