Sécurisation des élections : Me Mame Adama Gueye enrôle «Y‘en a marre»

«Aujourd’hui il ne s’agit pas de défendre des candidats ou des projets politiques, il s’agit fondamentalement de défendre notre système démocratique», lequel «est le patrimoine de tous.» Ces propos sont de Me Mame Adama Gueye qui revenait sur le soubassement de la visite qu’il a rendue dans l’après-midi du mardi 13 novembre au mouvement «Y’en a marre.»

 «Cette rencontre entre dans le sens d’une initiative pour la sécurisation des élections. J’ai commencé ces rencontre avec les candidats à la candidature», a-t-il déclaré. Avant de préciser que cette action ne concerne pas simplement les candidats mais est  «une affaire de citoyens ». «Et c’est dans ce cadre que je suis venu rencontrer «Y’en a marre» qui est un mouvement citoyen très important dans le pays. Je suis venu partager avec eux les mêmes préoccupations que j’ai partagées avec les autres acteurs politiques», informe Me Gueye 

A l’en croire, cette démarche est d’autant plus pertinente que les mouvements citoyens ont de tout temps fait montre d’un engagement sans faille, à chaque période des élections.

Se félicitant des convergences de points de vue avec Fadel Barro et Cie, il se dit «très heureux d’enregistrer l’accord de principe » de ces derniers pour être «partie prenante de cette initiative.»

Revenant sur le rôle que cette entité de la société civile, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats rappelle qu’elle a largement contribué à l’alternance de 2012. Et, affirme-t-il, l’urgence du lancement de la plateforme devient de plus en plus pressante puisque : «les craintes du candidat Macky Sall menacent la démocratie sénégalaise. Donc la mobilisation est d’abord pour défendre le système démocratique.»

Pour sa part, Y'en a marre se dit en phase avec l’initiative de l’ancien candidat à la candidature «C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons accueillies ces propositions qui ne font que renforcer le travail de contrôle citoyen, de pression sur les autorités pour qu’on ait des élections apaisées.»