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Sénégal- Après moult interrogations sur sa fortune : Khalifa Sall révèle les origines

Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall, se prononce sur l’origine de sa fortune. Après une déclaration de patrimoine le vendredi 22 mai, de nombreuses voix se sont levées pour se poser des questions sur ses avoirs. Interrogé par la radio privée RFM, le maire socialiste dit avec des détails comment il a obtenu ses biens.



Khalifa Ababacar Sall, maire de la ville de Dakar
Khalifa Ababacar Sall, maire de la ville de Dakar
Khalifa Sall : J’ai acheté une maison en 84 aux Parcelles assainies, un terrain vendu par M Ibrahima Ndiaye qui était membre de la coopérative de la SOTRAC, unité 20 Parcelle N°308. Il m’avait vendu la maison à l’époque à 800 000 francs par l’intermédiaire d’un ami d’enfance. J’ai acquis un terrain à Niague par le biais d’un ami, Baye Ndéguène Fall Mbengue, et le verger appartenait à un ancien directeur d’école qui m’a vendu le terrain à 350 000 fcfa. Ensuite j’ai acquis deux terrains à Yoff. Un qui se trouve sur la bordure de l’autoroute que j’avais commencé à construire mais qui est un domaine litigieux qui m’avait été vendu par la communauté les frères de Tongor Yoff. Ce terrain m’avait été vendu à 2 millions de francs. J’ai acheté aussi un terrain derrière l'océan qui m’avait été vendu par les mêmes membres de la collectivité des frères de Tongor. Ce terrain avait été aussi vendu à 1 millions 500 fcfa. Ca c’était en 87 et en 86. Je rappelle les dates pour que les gens comprennent pourquoi. Et en 92 j’ai acheté un appartement à Amiens, Amiens Nord précisément cet appartement je les acheté à 25 millions de francs avec un financement de ma banque La BNP Paris Bas porte de Bagnalé.

RFM :Mr le maire on constate que vous êtes en communauté de biens avec votre épouse ce qui veut dire que tout n’est pas à Khalifa Sall cela ne pose pas problème pour un contrôle ?

Ah non pas du tout ? C’est pourquoi vous m’avez entendu dire j’ai toute la période qui a précédé mon mariage avec mon épouse. Nous sommes dans notre treizième année de mariage. Nous nous sommes mariés en 1996, en décembre exactement. Donc vous avez vu que avant que je n’ai exercé de fonction gouvernementale en 93 j’ai pu m’organiser grâce à l’aide d’ailleurs d’un homme a qui je rends toujours hommage Abdoul Aziz Ndao qui m’a encadré, aidé et conseillé dans la manière d’organiser ma vie. Donc la communauté de bien ne pose pas de problème. Parce qu’elle concerne un peu la période d’après mon mariage c’est-à-dire de 96 à maintenant. Tout le reste des biens que j’avais acquis je l’ai acquis avant d’être ministre, certains je les ai acquis en étant député, en organisant ma vie. J’ai travaillé très tôt comme responsable international collectif jeune(...), consultant à l’UNESCO, responsable international j’ai eu autant de mandats qui m’avaient un peu amené à travailler sur l’international et qui me procuraient des ressources que je n’ai jamais dépensées parce que je me suis toujours astreint à une vie modeste et simple je vie sobrement et je ne me prend pas la tête ni par les fonctions, ni par les moyens financiers.

RFM : Déclaration de patrimoine en dirigeant la mairie de Dakar, est-ce-que vous comptez faire la même chose une fois que vous quittez cette municipalité ?

In Cha Allah (s’il plait au bon Dieu). J’ai donné mandat, je vous ai dit j’ai donné mandat au jury d’honneur pour que ma vie soit transparente et que mes avoirs aient une traçabilité. Le même exercice auquel je me suis soumis à l’entame de mon mandat In Cha Allah je le ferai au terme de celui-ci, il n’y a pas de doute. Vous savez je ne le fais pas pour des raisons politiques ou politiciennes. C’est une conviction propre, personnelle, intime. Je vous dis que je suis consultant en gouvernance politique et démocratique. Dans les pays où je vais, je dis aux gens il faut toujours faire les déclarations de patrimoine, il faut être transparent. Je ne peux pas le suggérer pour mon travail et ne pas me l’appliquer. Il s’y ajoute que dans les pays dits démocratiques, au niveau de la gestion des collectivités locales, j’ai donné l’exemple de la France où toutes les villes de plus de 100 000 habitants, les élus sont tenus, obligés de faire leur déclaration de patrimoine sinon ils sont déchus de leur mandat et ils sont frappés d’inéligibilité. Donc c’est un exercice normal. Bon, je m’excuse si je dérange les gens en le posant moi c’est vraiment personnel, c’est sans calcul, sans arrière pensée, vraiment il n’y a rien derrière. Je suis transparent. Si je voulais me poser pour autre chose je l’aurais dit parce que je crois avoir le courage de mes idées.

Pressafrik.com

Mardi 26 Mai 2009 - 11:26


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1.Posté par Pythagore le 26/05/2009 12:52
Difficile de trouver des hommes politiques comme Mamadou Dia qui ne profitent pas de leurs positions pour accumuler des biens alors qu'un cadre senegalais serieux gagnant sa vie honnetement, ne peut avoir plus d'une maison et plus d'une voiture toute sa vie durant. Meme si M. Sall semble etre transparent, il est tout de meme temps que les hommes poltiques senegalais aient plus de respect pour leurs homologues qu'ils sont sensés representer et qui triment dur dans un contexte de PMA comme le Senegal. La question de fond est : Comment, on peut vouloir representer quelqu'un et soi-disant consacrer sa vie pour la communauté en accumulant autant de richesses? C'est cela qui est génant. Mamadou Dia l'avait tellement bein compris, lui et quelques politiciens de sa génération. Tout le contraire de la génération actuelle de politiciens.

2.Posté par Leuk le 26/05/2009 18:08
Il n'y a pas besoin de lire le contenu de cet article à plus forte raison d'écouter les explications de Khalifa Sall. "daay gudal jeel rek". Le titre à lui seul suffit pour deviner le reste.

La réalité est Khalifa, est le petit de l'échelle des richesse de ces barons socialistes : Pa Niass, Pa Cisko, Pa Robert, Pa Sow, feu Pa Diop, ... jusqu'à Pa Tanor.
Ils sont riches for ever.

C'est pourquoi il sera impossible, tant Dieu accordera vie à ces barons, de noyer le Parti Socialiste.
Oui! C'est de l'herbe de "baara" (comprenons gazon koi, pour ne pas dire mauvaise herbe). On a beau couper, ça repousse. Mais continuons quand meme à tailler "rek".


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