Mamadou Diouf du SUDES et Ibra Diouf Niokhobaye.
L’union fait la force. Les syndicats de l’enseignement ont compris cela. Lors d’une conférence de presse sur le thème «pour une riposte unitaire face aux menaces sur les libertés syndicales», ils ont manifesté toute leur indignation suite aux sanctions administratives prises à l’endroit de certains syndicalistes. C’est ainsi qu’ils ont décidé d’unir leurs forces pour faire face à l’Etat. «Il s’agit pour nous d’imposer une dynamique unitaire large pour imposer aux autorités la prise en compte de nos préoccupations professionnelles dans la sérénité et dans un réel esprit d’ouverture» ont-ils indiqué.
Ils ont dénoncé avec la dernière énergie les mesures de l’Etat. «Des collègues ont été sanctionnés alors qu’ils s’adonnaient à leur liberté syndicale, le gouvernement poursuit les procès d’intention, brandit des menaces et prend des mesures attentatoires au libre exercice du droit syndical par les travailleurs», ont souligné les camarades de Mamadou Diouf secrétaire général du SUDES
.
Pour eux, l’Etat en plus de les intimider fait preuve de "manque de volonté" dans la poursuite des négociations. «Nous avions déposé un préavis de grève commun le 27 février et ce préavis a expiré le 27 mars. Durant toute cette période, le gouvernement n’a pas réagi cela montre encore le manque de volonté de l’Etat a apaisé le climat dans le milieu éducatif» a martelé Mamadou Diouf représentant de l’Intersyndicale de l’enseignement.
Et Ibra Diouf Niokhobaye d’indiquer : «nous n’avons jamais voulu ce climat qui s’envenime et qui tend à l’année blanche. Le mutisme du gouvernement ne saurait régler le problème. S’il est vraiment soucieux du devenir des enfants, il doit nous appeler avant la fin des vacances de Pâques sur une table ronde afin d’entamer des discussions sérieuses» a-t-il suggéré. Toutefois, il a soutenu qu’il faut un examen diligent de toutes les plates formes revendicatives et l'annulation de toute sanction prise pour raison syndicale.
Ils ont dénoncé avec la dernière énergie les mesures de l’Etat. «Des collègues ont été sanctionnés alors qu’ils s’adonnaient à leur liberté syndicale, le gouvernement poursuit les procès d’intention, brandit des menaces et prend des mesures attentatoires au libre exercice du droit syndical par les travailleurs», ont souligné les camarades de Mamadou Diouf secrétaire général du SUDES
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Pour eux, l’Etat en plus de les intimider fait preuve de "manque de volonté" dans la poursuite des négociations. «Nous avions déposé un préavis de grève commun le 27 février et ce préavis a expiré le 27 mars. Durant toute cette période, le gouvernement n’a pas réagi cela montre encore le manque de volonté de l’Etat a apaisé le climat dans le milieu éducatif» a martelé Mamadou Diouf représentant de l’Intersyndicale de l’enseignement.
Et Ibra Diouf Niokhobaye d’indiquer : «nous n’avons jamais voulu ce climat qui s’envenime et qui tend à l’année blanche. Le mutisme du gouvernement ne saurait régler le problème. S’il est vraiment soucieux du devenir des enfants, il doit nous appeler avant la fin des vacances de Pâques sur une table ronde afin d’entamer des discussions sérieuses» a-t-il suggéré. Toutefois, il a soutenu qu’il faut un examen diligent de toutes les plates formes revendicatives et l'annulation de toute sanction prise pour raison syndicale.
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