Jour de sport - Derrière la pression positive qui pousse au dépassement (celle-là que tout le monde avoue volontiers), il y a parfois le doute qui tenaille. Ces temps derniers, avec la météo qui a fortement changé autour de l’équipe nationale, Alou Cissé n’a pu rester insensible aux vents contraires qui menacent l’équilibre de son œuvre. L’adversité n’avance plus masquée et les critiques lui tombent de face. Sortir de ce match contre la Guinée-Equatoriale avec un 3-0 qui claque au vent a quoi l’apaiser intérieurement.
Les vives critiques de ces dernières semaines charriaient trop de réalités négatives, autour d’une équipe nationale portée par de grands noms mais que ne portent pas de grands résultats. Elle passe même pour être dangereusement infertile, avec un jeu de possession du ballon qui ne matérialise point l’acte final de toute domination : le but. Sortir de Léopold Senghor, samedi, avec la sensation d’un bonheur prolifique, a de quoi réveiller des enthousiasmes ambiantes quelque peu assoupies, mais le champ des interrogations demeure tout de même important.
Il y a d’abord à se demander quand est-ce qu’on en finira avec une génération mille fois enterrée mais qui, avec opportunisme, refuse de mourir. Au bout de huit ans d’équipe nationale, après des errances, des doutes et des remises en cause, Moussa Sow est toujours là, décisif. Tête de turc pour le premier but (1ere mn), sens du placement pour le deuxième (73emn), il a vite enlevé tout suspens au match avant de le tuer définitivement.
Ainsi les «papys» résistent. C’est de bonne guerre mais pas de bon ton. Par rapport à l’avenir, on aurait aimé voir les jeunes aspirants (Khouma, Pape Alioune Ndiaye) se mettre plus en évidence pour traduire leur volonté à porter l’avenir sur leurs épaules, autant que Gana (3e but) a su porter sa croix et la river dans l’entre-jeu des «Lions». Autant, aussi, qu’Adama Mbengue de Diambars se montre une bonne pousse sur le flanc gauche de la défense, avec un activisme intéressant qui payera fort quand ses centres seront mieux ciselés. Ce sera peut-être le cas le jour où les «Lions» joueront pour récupérer le ballon plus haut et réduiront leurs efforts dans la construction. Car au bout des longues courses, le jeune homme semble se retrouver avec des jambes vidées.
La première mi-temps de ce match ne fut pas insipide. Loin de là. Il était juste décourageant de voir les Sénégalais courir beaucoup, se chercher sans jamais se trouver dans le sens de la profondeur et laisser le tableau d’affichage immobile à 1-0 pendant 73 minutes. A ce niveau les réglages sont à parfaire, mais ce n’est pas un problème qui date d’aujourd’hui. Le 3-0 de samedi cache encore les difficultés que les «Lions» éprouvent à se projeter de manière efficace, à déstabiliser et à créer le déclic.
Contre la Guinée Equatoriale l’adversité fut bonne mais peut-être pas assez intelligente. Le «Nzalang» a excellé dans le jeu court et fait montre d’une bonne assise technique individuelle, notamment au milieu de terrain, mais elle n’a pas su varier son jeu court avec un jeu long pour être à même de surprendre les «Lions».Nul ne sait de quoi l’avenir sera fait au moment de se rendre à Malabo, mais la pression que cette équipe pourrait imposer au match retour, dans une rencontre à couteaux tirés, risque d’être lourde.
Pour l’heure, même si les «Lions» tiennent le lead dans leur groupe, les données restent défavorables avec des Malgaches qui sont allés gagner au Soudan (3-1). Cela dit, le Sénégal est dans un groupe de qualification où son standing le force à prouver par le résultat et la manière, en se disant que l’essentiel est ailleurs. Bien vrai qu’on a jamais remporté une Coupe d’Afrique des nations et il faut s’y qualifier pour le faire, mais les envies sont tournés vers le Mondial-2018 pour les qualifications duquel ce parcours qui mène vers la Coupe d’Afrique des nations s’apparente à un tour de chauffe.
Les vives critiques de ces dernières semaines charriaient trop de réalités négatives, autour d’une équipe nationale portée par de grands noms mais que ne portent pas de grands résultats. Elle passe même pour être dangereusement infertile, avec un jeu de possession du ballon qui ne matérialise point l’acte final de toute domination : le but. Sortir de Léopold Senghor, samedi, avec la sensation d’un bonheur prolifique, a de quoi réveiller des enthousiasmes ambiantes quelque peu assoupies, mais le champ des interrogations demeure tout de même important.
Il y a d’abord à se demander quand est-ce qu’on en finira avec une génération mille fois enterrée mais qui, avec opportunisme, refuse de mourir. Au bout de huit ans d’équipe nationale, après des errances, des doutes et des remises en cause, Moussa Sow est toujours là, décisif. Tête de turc pour le premier but (1ere mn), sens du placement pour le deuxième (73emn), il a vite enlevé tout suspens au match avant de le tuer définitivement.
Ainsi les «papys» résistent. C’est de bonne guerre mais pas de bon ton. Par rapport à l’avenir, on aurait aimé voir les jeunes aspirants (Khouma, Pape Alioune Ndiaye) se mettre plus en évidence pour traduire leur volonté à porter l’avenir sur leurs épaules, autant que Gana (3e but) a su porter sa croix et la river dans l’entre-jeu des «Lions». Autant, aussi, qu’Adama Mbengue de Diambars se montre une bonne pousse sur le flanc gauche de la défense, avec un activisme intéressant qui payera fort quand ses centres seront mieux ciselés. Ce sera peut-être le cas le jour où les «Lions» joueront pour récupérer le ballon plus haut et réduiront leurs efforts dans la construction. Car au bout des longues courses, le jeune homme semble se retrouver avec des jambes vidées.
La première mi-temps de ce match ne fut pas insipide. Loin de là. Il était juste décourageant de voir les Sénégalais courir beaucoup, se chercher sans jamais se trouver dans le sens de la profondeur et laisser le tableau d’affichage immobile à 1-0 pendant 73 minutes. A ce niveau les réglages sont à parfaire, mais ce n’est pas un problème qui date d’aujourd’hui. Le 3-0 de samedi cache encore les difficultés que les «Lions» éprouvent à se projeter de manière efficace, à déstabiliser et à créer le déclic.
Contre la Guinée Equatoriale l’adversité fut bonne mais peut-être pas assez intelligente. Le «Nzalang» a excellé dans le jeu court et fait montre d’une bonne assise technique individuelle, notamment au milieu de terrain, mais elle n’a pas su varier son jeu court avec un jeu long pour être à même de surprendre les «Lions».Nul ne sait de quoi l’avenir sera fait au moment de se rendre à Malabo, mais la pression que cette équipe pourrait imposer au match retour, dans une rencontre à couteaux tirés, risque d’être lourde.
Pour l’heure, même si les «Lions» tiennent le lead dans leur groupe, les données restent défavorables avec des Malgaches qui sont allés gagner au Soudan (3-1). Cela dit, le Sénégal est dans un groupe de qualification où son standing le force à prouver par le résultat et la manière, en se disant que l’essentiel est ailleurs. Bien vrai qu’on a jamais remporté une Coupe d’Afrique des nations et il faut s’y qualifier pour le faire, mais les envies sont tournés vers le Mondial-2018 pour les qualifications duquel ce parcours qui mène vers la Coupe d’Afrique des nations s’apparente à un tour de chauffe.
Autres articles
-
Pourquoi la dissolution de l'Assemblée nationale devrait être différée, par Charles Émile Abdou Ciss, Ex-directeur de la solde
-
Émigration irrégulière : une approche socio-culturelle prioritaire, par Pape Modou FALL
-
Dissolution de l'Assemblée nationale, réformes institutionnelles et questions de réglages, par Mamadou Diop Decroix
-
Un Premier ministre qui gouverne, par Professeur Makhtar Diouf
-
Menace sur le vivre- ensemble : Talla Sylla écrit au peuple Sénégalais