Ça sent le règlement de comptes à Kébémer. En effet après la victoire à l’arraché du questeur de l’Assemblée nationale, Lamine Thiam sur le vieux Alioune Kébé, le maire sortant âgé de plus de 80 ans, les deux camps se regardent en chiens de faïence. Un des proches du beau père de Modou Diagne Fada, dénommé Ibrahima Kébé est monté au créneau pour dénoncer une machination qui a envoyé son mentor à la retraite politique, lui qui se targuait de pouvoir encore présider aux destinées des kébémérois car étant le cadet du chef de l’Etat, son ami de longue date.
La victoire de Lamine Thiam avec 24 voix contre 22 pour le maire sortant n’est pas du goût des militants du vieux routiers de la politique, Alioune Kébé. Ces derniers ont, à travers les ondes de Walf Fadjri, dénoncé ce qu’ils assimilent à la victoire de la corruption et des achats de consciences. «Du point de vue légal, il est vrai que Lamine Thiam a été élu avec 24 voix contre 22 pour Alioune Kébé. Mais sur le plan de la légitimité, les populations n’ont pas donné leur voix à Bennoo Siggil Senegaal», argumente Ibrahima Kébé, un responsable du PDS dans la ville d’origine du chef de l’Etat.
«Nous étions 28 conseillers la veille du vote. Au moment du vote lorsque nous avons demandé une suspension de séance et que nous sommes allés dans le bureau du président Alioune Kébé nous étions 25 conseillers qui avions déjà voté au 1er tour. Ces 25 conseillers ont juré sur le Saint coran à part deux qui ont refusé catégoriquement de jurer. Ce qui faisait 23 conseillers à la cause d’Alioune Kébé», dénonce Ibrahima Kébé.
«Parmi nous, il y a eu des achats de conscience nous ne les considérons pas comme des frères de parti. Les véritables frères de parti ont été parmi nous et ont travaillé pendant plus de 21 jours pour que la coalition Sopi sorte victorieuse au soir du 22 mars. Ces gens aujourd’hui ont battu campagne durant les 21 jours pour Bennoo Siggil Senegaal», accuse-t-il.
La victoire de Lamine Thiam avec 24 voix contre 22 pour le maire sortant n’est pas du goût des militants du vieux routiers de la politique, Alioune Kébé. Ces derniers ont, à travers les ondes de Walf Fadjri, dénoncé ce qu’ils assimilent à la victoire de la corruption et des achats de consciences. «Du point de vue légal, il est vrai que Lamine Thiam a été élu avec 24 voix contre 22 pour Alioune Kébé. Mais sur le plan de la légitimité, les populations n’ont pas donné leur voix à Bennoo Siggil Senegaal», argumente Ibrahima Kébé, un responsable du PDS dans la ville d’origine du chef de l’Etat.
«Nous étions 28 conseillers la veille du vote. Au moment du vote lorsque nous avons demandé une suspension de séance et que nous sommes allés dans le bureau du président Alioune Kébé nous étions 25 conseillers qui avions déjà voté au 1er tour. Ces 25 conseillers ont juré sur le Saint coran à part deux qui ont refusé catégoriquement de jurer. Ce qui faisait 23 conseillers à la cause d’Alioune Kébé», dénonce Ibrahima Kébé.
«Parmi nous, il y a eu des achats de conscience nous ne les considérons pas comme des frères de parti. Les véritables frères de parti ont été parmi nous et ont travaillé pendant plus de 21 jours pour que la coalition Sopi sorte victorieuse au soir du 22 mars. Ces gens aujourd’hui ont battu campagne durant les 21 jours pour Bennoo Siggil Senegaal», accuse-t-il.
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