À l'attention de Monsieur le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation
Objet: Demande de clarification sur l'arrêt prolongé des chantiers de l'Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass
Monsieur le Ministre,
L'Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), conçue comme un levier de rééquilibrage territorial et d'accès équitable au savoir, est aujourd'hui victime d'un immobilisme institutionnel préoccupant. Les chantiers entamés sur les sites de Kaolack, Fatick et Kaffrine sont à l'arrêt ou avancent à un rythme incompatible avec les engagements publics et les besoins urgents des étudiants.
Cette situation constitue une triple atteinte:
- À la dignité des étudiants, contraints à suivre leurs cours dans des conditions précaires, parfois hors campus ou dans des locaux inadaptés;
- À la crédibilité de l'État, qui multiplie les annonces sans livrer les infrastructures promises;
- À la justice territoriale, puisque les régions concernées restent marginalisées dans l'offre universitaire nationale.
Les retards accumulés compromettent la régularité des parcours de formation, génèrent des tensions sociales et sapent la confiance des familles et des communautés dans l'action publique.
Dans ce contexte, je vous demande de répondre de manière précise, transparente et documentée aux questions suivantes :
1. Quelles sont les causes techniques, administratives ou financières du blocage des chantiers de l'USSEIN, par site et par lot?
2. Quels sont les acteurs responsables identifiés (entreprises, directions, tutelles) et quelles mesures de redressement ou sanctions ont été prises?
3. Quel est le plan d'urgence pour garantir, dès cette année universitaire, la disponibilité de salles de cours et d'infrastructures sociales pour les étudiants actuellement inscrits ?
4. Quel est le calendrier révisé et contraignant de livraison des infrastructures, assorti de mécanismes de suivi et de redevabilité?
5. Quelles réparations concrètes l'État envisage-t-il pour compenser les préjudices subis par les étudiants (retards de formation, conditions d'hébergement, accès aux services)?
6. Enfin, quelles sont les garanties institutionnelles que vous pouvez apporter pour que ce type de blocage ne se reproduise plus dans les projets universitaires à venir?
L'université ne peut être un chantier éternel. Elle doit être un lieu de savoir, de dignité et de projection vers l'avenir. Il est temps que l'État rende des comptes et rétablisse la confiance.
Papa Djibril Fall
Député à l'Assemblée nationale du Sénégal
Objet: Demande de clarification sur l'arrêt prolongé des chantiers de l'Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass
Monsieur le Ministre,
L'Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), conçue comme un levier de rééquilibrage territorial et d'accès équitable au savoir, est aujourd'hui victime d'un immobilisme institutionnel préoccupant. Les chantiers entamés sur les sites de Kaolack, Fatick et Kaffrine sont à l'arrêt ou avancent à un rythme incompatible avec les engagements publics et les besoins urgents des étudiants.
Cette situation constitue une triple atteinte:
- À la dignité des étudiants, contraints à suivre leurs cours dans des conditions précaires, parfois hors campus ou dans des locaux inadaptés;
- À la crédibilité de l'État, qui multiplie les annonces sans livrer les infrastructures promises;
- À la justice territoriale, puisque les régions concernées restent marginalisées dans l'offre universitaire nationale.
Les retards accumulés compromettent la régularité des parcours de formation, génèrent des tensions sociales et sapent la confiance des familles et des communautés dans l'action publique.
Dans ce contexte, je vous demande de répondre de manière précise, transparente et documentée aux questions suivantes :
1. Quelles sont les causes techniques, administratives ou financières du blocage des chantiers de l'USSEIN, par site et par lot?
2. Quels sont les acteurs responsables identifiés (entreprises, directions, tutelles) et quelles mesures de redressement ou sanctions ont été prises?
3. Quel est le plan d'urgence pour garantir, dès cette année universitaire, la disponibilité de salles de cours et d'infrastructures sociales pour les étudiants actuellement inscrits ?
4. Quel est le calendrier révisé et contraignant de livraison des infrastructures, assorti de mécanismes de suivi et de redevabilité?
5. Quelles réparations concrètes l'État envisage-t-il pour compenser les préjudices subis par les étudiants (retards de formation, conditions d'hébergement, accès aux services)?
6. Enfin, quelles sont les garanties institutionnelles que vous pouvez apporter pour que ce type de blocage ne se reproduise plus dans les projets universitaires à venir?
L'université ne peut être un chantier éternel. Elle doit être un lieu de savoir, de dignité et de projection vers l'avenir. Il est temps que l'État rende des comptes et rétablisse la confiance.
Papa Djibril Fall
Député à l'Assemblée nationale du Sénégal
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