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Sénégal : difficile médiation pour le «groupe des six»

Mercredi 13 juillet, le « groupe des six » a poursuivi ses démarches de médiation en rencontrant l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck. Ce groupe, composé de personnalités de la société civile et du milieu des affaires, s’est formé il y a tout juste une semaine pour lancer une « facilitation » entre le pouvoir en place à Dakar et les partis d’opposition afin de décrisper les tensions.



Sénégal : difficile médiation pour le «groupe des six»
Une semaine après sa création, le « groupe des six » s’est entretenu deux fois avec le chef de l’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, qui s’est montré ouvert à cette initiative et prêt à rencontrer l’opposition. A chaque entrevue, ce groupe, composé de six personnalités de la société civile et du milieu des affaires, expose ses inquiétudes face aux tensions politiques et encourage chaque partie au dialogue.

Tentatives mal parties

Ces médiateurs ont notamment eu des entrevues avec des personnalités religieuses de Touba, de Tivaouane et du clergé, ainsi qu’avec des syndicats et avec le Mouvement du 23-juin. Mais ces tentatives de décrisper les tensions semblent mal parties. Le Mouvement du 23-juin, par exemple, voit d’un mauvais œil l’interdiction, le week-end dernier, de son assemblée générale en banlieue. « Cela n’est pas un signe de dialogue, s’indigne Maguette Thiam, secrétaire général du Parti pour l’indépendance et le travail. Nous attendons un véritable signal du président envers les Sénégalais. »

« Aucune valeur ajoutée »

Et puis le « groupe des six » a rencontré des personnalités réfractaires au dialogue, comme l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, qui milite seul dans l’opposition. Joint par RFI, son conseiller, Ousmane Thiongane, affirme qu’« Idrissa Seck n’est pas partant pour un dialogue avec Wade ». L’ancien Premier ministre, qui a annoncé sa candidature à la presse il y a deux semaines, estime que « le dialogue n’a aucune valeur ajoutée, puisqu’il a déjà dit à Wade de retirer sa candidature et que ce dernier ne l’a pas fait ».

Source: Rfi


Jeudi 14 Juillet 2011 - 10:55


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1.Posté par ras diogomaye le 16/07/2011 19:31
je pense qu'il faut oublier ces histoires de dialogue de sourd.A l'instant où nous sommes ,il ne peut plus avoir un consensus entre le pouvoir et l'opposition .Mais que chacun joue sa partition dans l'évolution politique:et que la république prime sur tous les éléments qui
le détermine.
Il faut permettre au senegal de revivre cette passation de 2000 et que tout le monde s'y met sans discutions.Il me semble que les gouvernants qui ont déjà réussi cet exploit. de 2000 mais le PS n'a pas la culture politique de s'opposer au point de gagner sans bruit. Pourront ils réussir à le faire.

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