Le ministre de l'Education Kalidou Diallo cogne, les syndicats en union sacrée pour contrer (Youssou Touré)
Le ministre de l’Education, Kalidou Diallo est passé à l’acte. Il avait menacé de prendre des mesures radicales vis-à-vis des enseignants grévistes. C’est fait. Youssou Touré réputé pour son franc-parler et sa témérité est démis de sa fonction de directeur d’école (Pikine 3A) autant que son camarade Saliou Seck désormais ex directeur de l’école Pikine 17A. Tout deux sont respectivement secrétaire général et adjoint de l’Organisation des instituteurs du Sénégal (OIS). L’autre sanction administrative pour museler les syndicalistes est la radiation pure et simple de Amath Suzanne Kamara de la fonction publique. Ce dernier est le secrétaire général du nouveau Syndicat du préscolaire et membre du Directoire unitaire de l’élémentaire du Sénégal (Duel). Ce directoire nouvellement crée a eu la sympathie et l’adhésion de beaucoup d’enseignants.
Tout naturellement Kalidou Diallo se doit de prendre les mesures qu’il juge opportunes pour la bonne marche du système éducatif. La grève n’a que trop duré. L’irrégularité des cours a fait que des élèves de Saint Louis sont allés en grève et ont exigé le renvoi de la date des compositions parce que n’ayant rien appris. A Dakar, le lycée des filles John F Kennedy a actionné le mouvement de grève avec l’appui des lycées Blaise Diagne et Maurice Delafosse pour dénoncer la récurrence des grèves. Le lycée Djiniabo de Ziguinchor n’est pas en reste, pour ne citer que ces régions. Mais cela est loin d’amener à la raison les deux protagonistes. Chacun campe sur sa position et ne veut bouger d’un iota.
A peine que le ministre a mis en exécution ses menaces ce jeudi 26 février, voici que les syndicats d’enseignants préparent la riposte. Ils se sont réunis le lendemain pour coordonner leurs différentes stratégies afin de rendre l’ascenseur de la manière la plus virulente possible. C’est ainsi qu’ils ont décidé de mettre en branle le plan d’actions dès demain mardi 3 mars. Le ministère de l’Education et les enseignants poursuivent leur duel sans se soucier de l’avenir des élèves. Des élèves que certains n’envient presque plus à cause de leur faible niveau et ce duel lancinant les enfonce encore plus dans l’ignorance. A qui la faute si ceux qui ont en charge leur éducation ne se soucient que de leur bourse ? Les élèves n’aspirent qu’à la réussite et veulent bien apprendre pour avoir un avenir radieux comme ceux la même qui se chargent de leur éducation.
Tout naturellement Kalidou Diallo se doit de prendre les mesures qu’il juge opportunes pour la bonne marche du système éducatif. La grève n’a que trop duré. L’irrégularité des cours a fait que des élèves de Saint Louis sont allés en grève et ont exigé le renvoi de la date des compositions parce que n’ayant rien appris. A Dakar, le lycée des filles John F Kennedy a actionné le mouvement de grève avec l’appui des lycées Blaise Diagne et Maurice Delafosse pour dénoncer la récurrence des grèves. Le lycée Djiniabo de Ziguinchor n’est pas en reste, pour ne citer que ces régions. Mais cela est loin d’amener à la raison les deux protagonistes. Chacun campe sur sa position et ne veut bouger d’un iota.
A peine que le ministre a mis en exécution ses menaces ce jeudi 26 février, voici que les syndicats d’enseignants préparent la riposte. Ils se sont réunis le lendemain pour coordonner leurs différentes stratégies afin de rendre l’ascenseur de la manière la plus virulente possible. C’est ainsi qu’ils ont décidé de mettre en branle le plan d’actions dès demain mardi 3 mars. Le ministère de l’Education et les enseignants poursuivent leur duel sans se soucier de l’avenir des élèves. Des élèves que certains n’envient presque plus à cause de leur faible niveau et ce duel lancinant les enfonce encore plus dans l’ignorance. A qui la faute si ceux qui ont en charge leur éducation ne se soucient que de leur bourse ? Les élèves n’aspirent qu’à la réussite et veulent bien apprendre pour avoir un avenir radieux comme ceux la même qui se chargent de leur éducation.
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