Toutes les facultés concernées par la session d’octobre ont déjà affiché le calendrier des examens. A cet effet, tous les coins propices pour une bonne concentration sont pris d’assaut par les étudiants. Cependant, les conditions de révision sont loin d’être les meilleures. En plus du mois de ramadans qui n’a pas permis de bien réviser, les étudiants parlent aussi du manque de salles disponibles, la chaleur… Une situation qui les met sous la pression.
Il est 10 heures (le reportage a été réalisé hier) à la scolarité de la faculté des lettres et des sciences humaines. Certains étudiants, toujours en quête de documents, procèdent au photocopillage tandis que d’autres s’affairent devant les affiches pour consulter le calendrier des examens. Stress et angoisse se lisent déjà sur les visages et la pression monte comme le témoigne Emra, étudiante en Anglais. «Rien que de savoir le jour du déroulement des épreuves j’ai des frissons mais je veux quand même qu’on en finisse avec ces examens une bonne fois pour toute parce que l’attente est trop stressante», fait-elle savoir.
En cette dernière ligne droite des révisions, les étudiants jouent leur va-tout et tous les moyens sont bons pour trouver un endroit favorable pour la concentration de l’esprit. «Le bois sacré», lieu très connu et très usité par les étudiants en temps de révision se situe à quelques jets de pierres de la faculté de droit.
Ici, règne une ambiance de cimetière avec la brise marine et le bruit des vagues qui caractérisent la proximité du lieu avec l’océan. Sous les grands arbres, des étudiants, fascicules à la main, font des va-et-vient.
Sur les raisons du choix de cet endroit éloigné, Mamadou Sall répond : «c’est très calme ici, on est à l’abri du bruit et comme je suis villageois aussi, la verdure de ce coin de l’université m’attire beaucoup».
Cependant, avec le prêt des chambres du campus social qui tarde à être effectué, l’étudiant en première année de Géographie est obligé de quitter chaque jour son domicile pour venir apprendre dans ce secteur . Une routine qu’il est pourtant obligé de vivre. «Car, mon point de chute à Dakar c’est Grand Dakar et dans ces quartiers populaires vouloir y réviser est synonyme de perte de temps, ce qui fait que c’est la seule solution que j’ai pour m’en sortir» précise-il.
Autre lieu d’attraction pour les derniers réglages avant les examens, l’UCAD 2.
Dans cette place, certains étudiants de même classe travaillent par groupe, d’autres adoptent les va-et-vient qui semblent une méthode de mémorisation très efficace et ceux qui ne peuvent pas supporter la chaleur accablante s’étalent à même le sol.
Pour Djibou Bâ, « l’endroit est propre, calme, donc propice pour étudier». Etudiant en troisième année de droit, il juge le temps de révision insuffisant. «Franchement j’ai commencé à réviser après le ramadan parce que c’est difficile d’apprendre en jeûnant surtout au Djolof où j étais et où il fait également très chaud» confit-il. Djibou, lui aussi, est confronté au problème de logement et fait chaque matin la navette entre l’avenue Lamine Guèye à l’Université Cheikh Anta Diop.
La plupart des étudiants considèrent que la session d’octobre est plus difficile dans la mesure où il y a beaucoup plus d’opportunités sur tous les plans en juin qu’en octobre. Ce qui suscite un grand regret chez Amy Collé qui n’a pas réussi à la première session. « En juin au moins on avait une chambre, des salles pour réviser normalement mais maintenant on est obligée de se rabattre pour étudier sous le soleil. C’est vraiment une session très compliquée pour moi qui n’avais éliminé que trois sur douze matières » argue-t-elle. Avec une mine triste sur un banc dans le jardin en face de la faculté des lettres, l’étudiante en deuxième année à la faculté des sciences et techniques avoue ne pas être tout à fait prête pour passer les épreuves car « avec le mois de ramadan où je n’ai même pas daigné ouvrir le moindre document plus maintenant ces conditions épineuses de révision je peux dire que je me sentais même beaucoup mieux à la session de juin » confesse-t-elle .Son amie , assise sur le même banc, venue pour se procurer quelques documents estime que l’ambiance actuelle de la faculté est morose et voit mieux de réviser chez elle pour éviter l’angoisse.
Il est 10 heures (le reportage a été réalisé hier) à la scolarité de la faculté des lettres et des sciences humaines. Certains étudiants, toujours en quête de documents, procèdent au photocopillage tandis que d’autres s’affairent devant les affiches pour consulter le calendrier des examens. Stress et angoisse se lisent déjà sur les visages et la pression monte comme le témoigne Emra, étudiante en Anglais. «Rien que de savoir le jour du déroulement des épreuves j’ai des frissons mais je veux quand même qu’on en finisse avec ces examens une bonne fois pour toute parce que l’attente est trop stressante», fait-elle savoir.
En cette dernière ligne droite des révisions, les étudiants jouent leur va-tout et tous les moyens sont bons pour trouver un endroit favorable pour la concentration de l’esprit. «Le bois sacré», lieu très connu et très usité par les étudiants en temps de révision se situe à quelques jets de pierres de la faculté de droit.
Ici, règne une ambiance de cimetière avec la brise marine et le bruit des vagues qui caractérisent la proximité du lieu avec l’océan. Sous les grands arbres, des étudiants, fascicules à la main, font des va-et-vient.
Sur les raisons du choix de cet endroit éloigné, Mamadou Sall répond : «c’est très calme ici, on est à l’abri du bruit et comme je suis villageois aussi, la verdure de ce coin de l’université m’attire beaucoup».
Cependant, avec le prêt des chambres du campus social qui tarde à être effectué, l’étudiant en première année de Géographie est obligé de quitter chaque jour son domicile pour venir apprendre dans ce secteur . Une routine qu’il est pourtant obligé de vivre. «Car, mon point de chute à Dakar c’est Grand Dakar et dans ces quartiers populaires vouloir y réviser est synonyme de perte de temps, ce qui fait que c’est la seule solution que j’ai pour m’en sortir» précise-il.
Autre lieu d’attraction pour les derniers réglages avant les examens, l’UCAD 2.
Dans cette place, certains étudiants de même classe travaillent par groupe, d’autres adoptent les va-et-vient qui semblent une méthode de mémorisation très efficace et ceux qui ne peuvent pas supporter la chaleur accablante s’étalent à même le sol.
Pour Djibou Bâ, « l’endroit est propre, calme, donc propice pour étudier». Etudiant en troisième année de droit, il juge le temps de révision insuffisant. «Franchement j’ai commencé à réviser après le ramadan parce que c’est difficile d’apprendre en jeûnant surtout au Djolof où j étais et où il fait également très chaud» confit-il. Djibou, lui aussi, est confronté au problème de logement et fait chaque matin la navette entre l’avenue Lamine Guèye à l’Université Cheikh Anta Diop.
La plupart des étudiants considèrent que la session d’octobre est plus difficile dans la mesure où il y a beaucoup plus d’opportunités sur tous les plans en juin qu’en octobre. Ce qui suscite un grand regret chez Amy Collé qui n’a pas réussi à la première session. « En juin au moins on avait une chambre, des salles pour réviser normalement mais maintenant on est obligée de se rabattre pour étudier sous le soleil. C’est vraiment une session très compliquée pour moi qui n’avais éliminé que trois sur douze matières » argue-t-elle. Avec une mine triste sur un banc dans le jardin en face de la faculté des lettres, l’étudiante en deuxième année à la faculté des sciences et techniques avoue ne pas être tout à fait prête pour passer les épreuves car « avec le mois de ramadan où je n’ai même pas daigné ouvrir le moindre document plus maintenant ces conditions épineuses de révision je peux dire que je me sentais même beaucoup mieux à la session de juin » confesse-t-elle .Son amie , assise sur le même banc, venue pour se procurer quelques documents estime que l’ambiance actuelle de la faculté est morose et voit mieux de réviser chez elle pour éviter l’angoisse.
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