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Sit-in forcé des jeunes contre la vice-présidence : vendredi de tous les dangers à l’Assemblée

ça risque de chauffer à la place Soweto ce vendredi. Les jeunes de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal comptent, malgré l’interdiction du préfet assiéger l’Assemblée nationale pour barrer la route au vote du projet de loi instituant la vice-présidence.



Sit-in forcé des jeunes contre la vice-présidence : vendredi de tous les dangers à l’Assemblée
Il y aura du grabuge à l’Assemblée nationale ce vendredi. Les jeunes de la coalition Bennoo Siggil Senegaal ont décidé mordicus malgré l’interdiction du préfet de tenir un sit-in pour protester contre l’examen du projet de loi instituant la vice-présidence. Ils ont tenu une conférence de presse ce mercredi pour dire leur détermination à braver l’autorité. "Qu'il pleuve, qu'il neige, le peuple doit manifester sa désapprobation", a martelé Ousmane Ndiaye membres du bureau des jeunes. "Ce projet de loi, politiquement incorrect, juridiquement illégal et moralement malsain sera combattu par nous jeunes de l'opposition" a-t-il insisté.

Le responsable des jeunes de l’Alliance jëf-jël, Ousmane Ndiaye, a fait savoir que «ce projet de loi est injustifié à ses yeux parce que le peuple demande la diminution de la taille du gouvernement, la suppression du Sénat entre autres institutions budgétivores qui surchargent notre Etat».

Il est d’avis que «Wade continue de
négliger les problèmes des populations malgré le signal du scrutin des élections locales. Au lieu de prendre des mesures idoines et appropriées, le Président Wade continue à confiner son projet de monarchisation du Sénégal avec comme seul objectif placer son fils à la tête du pays pour sécuriser ses arrières» a-t-il poursuivi.

Les jeunes de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal ne se sont pas simplement limités à la loi. Ils se sont aussi attaqués à l’arrêté du préfet. Boubacar Tavett a souligné: "nous n'avons pas demandé une autorisation, mais seulement nous avisons l'autorité. Nous allons exercer notre droit souverainement. Car, la Constitution vaut mieux qu'une lettre d'une autorité».

Les jeunes de l’opposition ont exprimé leur surprise de recevoir l’arrêté du préfet leur interdisant de tenir leur manifestation. Pour eux, c’est un droit régi par le droit fondamental. C’est à ce titre qu’Ousmane Ndiaye a indiqué : "son arrêté ne peut en rien nous arrêter dans notre logique de combat contre les dérives. Par conséquent, nous persistons en conviant tous les patriotes, les syndicats, des organisations politiques, la société civile à venir manifester". Il a, en outre, recommandé aux citoyens "de poser des actes multiples et divers partout pour montrer à l'Afrique et au monde que le Sénégal souffre de son Président."

Ousmane Pouye

Jeudi 14 Mai 2009 - 11:17


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