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Situation sanitaire et humanitaire difficile dans la zone touchée par la catastrophe à Brazzaville

Brazzaville gère l’après-catastrophe ce lundi 12 mars 2012, au lendemain des obsèques des nombreuses victimes de l'explosion qui a ravagé le 4 mars un dépôt de munitions de la capitale. Si la ville a repris son rythme habituel, treize mille sinistrés sont en centres d’accueil et l’accès à l’eau de bonne qualité reste difficile. Les autorités doivent à présent gérer les dossiers d’indemnisations.



Une collecte de sang à Brazzaville, le lundi 12 mars 2012, pour aider les blessés de l'explosion du 4 mars dernier. AFP / Junior D. kannah
Une collecte de sang à Brazzaville, le lundi 12 mars 2012, pour aider les blessés de l'explosion du 4 mars dernier. AFP / Junior D. kannah
Le deuil terminé, Brazzaville retrouve son charme et ses bonnes vieilles habitudes. Embouteillée, rythmée par les klaxons des minibus verts et blancs, ses trottoirs bondés de petits vendeurs et de cireurs qui s’activent, là sur une Rangers, là sur un mocassin de cuir.

Les drapeaux ne sont plus en berne et les autorités ont désormais de multiples dossiers à gérer, notamment celui des indemnisations. Une première allocation d’urgence de trois millions de francs CFA doit être versée à chaque famille frappée par le drame, des familles qui se demandent quand elles toucheront cet argent.

Dans les centres d’accueil, si la situation reste difficile pour les 13 000 sinistrés, l’aide continue d’arriver sous couvert d’anonymat. Un responsable d’ONG demande qu’une véritable coordination soit mise en place, chacun travaillant dans son coin, la plus grande difficulté reste aujourd’hui l’accès à l’eau de qualité. De nombreux enfants en bas âge sont victimes de diarrhées et l’on craint des risques d’épidémie.

Au quartier de Mpila où des cadavres sont sortis des décombres chaque jour ou presque, le périmètre de sécurité est en place. L’armée travaille d’arrache-pied avec les démineurs de l’ONG britannique MAG (Mining Advisory Group). Cinq à six cents kilos de munitions évacuées de la zone dangereuse seront détruits ce lundi 12 mars 2012, dans un site isolé de la population, à soixante kilomètres de la capitale.
Source: RFI


Mardi 13 Mars 2012 - 08:08


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