Le 10 janvier, la police a d’abord arrêté une femme vivant dans un camp de déplacés. Motif : elle a affirmé dans une interview avoir été violée par les forces de sécurité.
Le journaliste Abdiaziz Abdinur Ibrahim, qui travaille pour plusieurs radios locales a également été interpellé et emprisonné. Deux personnes qui les avaient mis en contact ont également été arrêtées et sont détenues depuis.
Quatre personnes emprisonnées sans inculpation
Si la femme a fini par être relâchée au bout de deux jours, son mari a aussitôt été arrêté. Résultat, quatre personnes sont en prison depuis près de dix jours, sans avoir été inculpées.
Publiquement, le chef de la police, puis le ministre de l’Intérieur, ont affirmé que la femme et le journaliste avaient créé ce viol de toutes pièces. Lors de son passage aux États Unis, le président Hassan Sheikh Mohamud a été interrogé par la journaliste de la chaîne CNN.
« Vous affirmez promouvoir la liberté d’expression, vouloir punir les abus des forces de sécurité, pourquoi cette détention ? », lui a demandé la journaliste. Le président, élu en septembre dernier, a botté en touche : « la justice doit suivre son cours », a-t-il argué.
Les organisations de défense des droits de l'homme montent au créneau
Pour certains observateurs, l’incident est d’autant plus mal venu que les viols dans les camps de déplacés, souvent du fait d’hommes en armes, sont extrêmement fréquents mais que les victimes terrorisées osent rarement les dénoncer.
De nombreuses organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International etHuman Rights Watch, ont appelé le gouvernement à libérer le journaliste et les trois autres personnes détenues dans ce dossier, sans résultat pour l’instant.
Le journaliste Abdiaziz Abdinur Ibrahim, qui travaille pour plusieurs radios locales a également été interpellé et emprisonné. Deux personnes qui les avaient mis en contact ont également été arrêtées et sont détenues depuis.
Quatre personnes emprisonnées sans inculpation
Si la femme a fini par être relâchée au bout de deux jours, son mari a aussitôt été arrêté. Résultat, quatre personnes sont en prison depuis près de dix jours, sans avoir été inculpées.
Publiquement, le chef de la police, puis le ministre de l’Intérieur, ont affirmé que la femme et le journaliste avaient créé ce viol de toutes pièces. Lors de son passage aux États Unis, le président Hassan Sheikh Mohamud a été interrogé par la journaliste de la chaîne CNN.
« Vous affirmez promouvoir la liberté d’expression, vouloir punir les abus des forces de sécurité, pourquoi cette détention ? », lui a demandé la journaliste. Le président, élu en septembre dernier, a botté en touche : « la justice doit suivre son cours », a-t-il argué.
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