Les soldats somaliens roulaient à bord de deux pick-up lorsqu’ils ont été brutalement attaqués par les islamistes. Selon un officier cité par Reuters, il pourrait s’agir de représailles quelques heures après une fusillade durant laquelle l’armée aurait abattu plusieurs shebabs.
La zone, située dans la région de Basse-Shabelle, est le théâtre d’affrontements réguliers. Les terroristes n’hésitent pas à y lancer des opérations osées alors que l’armée somalienne et la force africaine Amisom ont des bases à proximité.
En septembre 2019, les islamistes avaient même tenté un assaut contre la base ultra sécurisée de Baledogle, où l’armée américaine forme les forces spéciales somaliennes. La principale ville de la région, Afgoye, a été reconquise en 2012, mais les islamistes contrôlent une partie des campagnes. Ce secteur dense et relativement prospère a également attiré de nombreux clans, entraînant des rivalités. Une tension qui bénéficie au groupe terroriste, explique un observateur.
Ce coup dur pour l’armée arrive après le départ du chef des forces spéciales. Le président Farmajo a démis de ses fonctions, sans explication officielle, le major Ismail Abdi Maalik. C’était le cinquième commandant des troupes d’élite Danab en seulement 7 ans.
Les experts s’inquiètent de l’instabilité chronique observée à la tête d’un corps vu comme l’un des plus respecté et efficace en Somalie. Á tout cela s’ajoutent les rumeurs de départ des quelques 700 Américains de Somalie. Le pays est donc dans une zone de turbulence alors qu’il entre dans une période électorale incertaine, dont les shebabs vont vouloir profiter.
La zone, située dans la région de Basse-Shabelle, est le théâtre d’affrontements réguliers. Les terroristes n’hésitent pas à y lancer des opérations osées alors que l’armée somalienne et la force africaine Amisom ont des bases à proximité.
En septembre 2019, les islamistes avaient même tenté un assaut contre la base ultra sécurisée de Baledogle, où l’armée américaine forme les forces spéciales somaliennes. La principale ville de la région, Afgoye, a été reconquise en 2012, mais les islamistes contrôlent une partie des campagnes. Ce secteur dense et relativement prospère a également attiré de nombreux clans, entraînant des rivalités. Une tension qui bénéficie au groupe terroriste, explique un observateur.
Ce coup dur pour l’armée arrive après le départ du chef des forces spéciales. Le président Farmajo a démis de ses fonctions, sans explication officielle, le major Ismail Abdi Maalik. C’était le cinquième commandant des troupes d’élite Danab en seulement 7 ans.
Les experts s’inquiètent de l’instabilité chronique observée à la tête d’un corps vu comme l’un des plus respecté et efficace en Somalie. Á tout cela s’ajoutent les rumeurs de départ des quelques 700 Américains de Somalie. Le pays est donc dans une zone de turbulence alors qu’il entre dans une période électorale incertaine, dont les shebabs vont vouloir profiter.
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