Les États-Unis et le Royaume-Uni ne figurent pas parmi les 61 premiers pays signataires de la déclaration pour une intelligence artificielle (IA) « ouverte », « inclusive » et « éthique » publiée ce mardi 11 février à l'issue du Sommet pour l'action sur l'IA à Paris. Le gouvernement britannique a mis en avant mardi « l'intérêt national » pour expliquer son refus de signer la déclaration finale du sommet, tout en affirmant vouloir « continuer à travailler avec la France sur d'autres initiatives ».
Les signataires, qui incluent la Chine, la France et l'Inde, se sont aussi prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l'IA nécessitant un « dialogue mondial » et ont appelé à éviter « une concentration du marché » afin que cette technologie soit plus accessible.
Le président français Emmanuel Macron a insisté ce mardi 11 février sur le « besoin de règles » et d'un « cadre de confiance » pour accompagner le développement de l'intelligence artificielle, quand l'administration de Donald Trump met en garde contre toute régulation. « Nous avons besoin de ces règles pour que l'IA avance » et « besoin de continuer à faire avancer une gouvernance internationale de l'IA », a-t-il dit en clôture du sommet mondial, avant le point d'orgue de sa journée : un déjeuner avec J.D. Vance à l'Élysée.
« L'Amérique veut s'associer avec vous tous » mais « nous avons besoin de régimes réglementaires internationaux qui favorisent la création de technologies d'IA au lieu de l'étouffer », a-t-il lancé devant un parterre de chefs d'États et de patrons de la tech. « Nous ferons tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance en matière d'IA », a déclaré J.D. Vance.
Les signataires, qui incluent la Chine, la France et l'Inde, se sont aussi prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l'IA nécessitant un « dialogue mondial » et ont appelé à éviter « une concentration du marché » afin que cette technologie soit plus accessible.
Le président français Emmanuel Macron a insisté ce mardi 11 février sur le « besoin de règles » et d'un « cadre de confiance » pour accompagner le développement de l'intelligence artificielle, quand l'administration de Donald Trump met en garde contre toute régulation. « Nous avons besoin de ces règles pour que l'IA avance » et « besoin de continuer à faire avancer une gouvernance internationale de l'IA », a-t-il dit en clôture du sommet mondial, avant le point d'orgue de sa journée : un déjeuner avec J.D. Vance à l'Élysée.
Vance met en garde contre les régimes autoritaires
Son pays n'a pas signé la déclaration de principe sur l'IA. Le vice-président américain J.D. Vance a notamment mis en garde contre les partenariats dans le secteur avec les « régimes autoritaires » et contre une « régulation excessive » de l'intelligence artificielle qui « pourrait tuer une industrie en plein essor ».« L'Amérique veut s'associer avec vous tous » mais « nous avons besoin de régimes réglementaires internationaux qui favorisent la création de technologies d'IA au lieu de l'étouffer », a-t-il lancé devant un parterre de chefs d'États et de patrons de la tech. « Nous ferons tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance en matière d'IA », a déclaré J.D. Vance.
De son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé que l'Union européenne voulait mobiliser 200 milliards d'euros dans l'intelligence artificielle. « Ce sera le plus grand partenariat public-privé dans le monde pour le développement d'une IA fiable », a-t-elle déclaré lors du sommet de Paris sur l'IA, en évoquant l'alliance baptisée « EU AI Champions Initiative », qui regroupe plus de 60 entreprises. « Nous voulons que l'Europe soit l'un des principaux continents en matière d'IA », a-t-elle ajouté, soulignant que le bloc entendait mettre l'accent sur les « gigafactories » en y consacrant un investissement de 20 milliards d'euros.
« Trop souvent, j'entends dire que l'Europe est en retard dans la course, tandis que les États-Unis et la Chine ont déjà pris de l'avance. Je ne suis pas d'accord. Car la course à l'IA est loin d'être terminée », a ajouté la présidente de la Commission européenne.
« Trop souvent, j'entends dire que l'Europe est en retard dans la course, tandis que les États-Unis et la Chine ont déjà pris de l'avance. Je ne suis pas d'accord. Car la course à l'IA est loin d'être terminée », a ajouté la présidente de la Commission européenne.
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