
Lors d'un vote solennel, les députés ont approuvé en première instance ce 27 mai deux textes relatifs à la fin de vie. Le premier, sur le développement des soins palliatifs, n'avait fait que peu de débat et a été adopté à l'unanimité. Le second, ouvrant un droit inédit sur l'aide à mourir, avait été longuement débattu par les députés.
305 députés contre 199 ont approuvé la réforme, mise en chantier en 2022 par le président Emmanuel Macron, et dont la ministre de la Santé Catherine Vautrin espère qu'elle puisse être entérinée avant la présidentielle de 2027. Les députés avaient auparavant approuvé un texte sur les soins palliatifs, cette fois-ci à l'unanimité.
Inscrit dans le code de la santé publique, cette aide à mourir permettra à certains malades d’accéder à un suicide assisté. Un accès réservé aux majeurs atteints d’un mal « irréversible », de nationalité française ou résidents stables dans le pays. Les patients devront présenter « une souffrance physique ou psychologique » liée à leur maladie et être aptes à manifester leur volonté « de façon libre et éclairée ».
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