Ce n’est pas le discours de la Chine qui a changé, c’est le contexte rappelle régulièrement Pékin. Alors que les pays de la région Asie-Pacifique s’inquiètent des tensions sino-américaines autour de Taïwan et des projets expansionnistes de l’armée populaire de libération dans les mers de Chine, Wei Fenghe a profité de la tribune du dialogue de Shangri-La ce dimanche, pour dénoncer une nouvelle fois les États-Unis et « leur clique » qui dressent des « murs » en ciblant « un pays spécifique » dit-il.
La Chine -en position de victime- se défend face à une politique des « blocs exclusifs » -une allusion aux groupements de sécurité initiés par Washington dans la région comme le pacte Aukus ou encore le Quad-, une politique de « la confrontation » aussi qui s’opposerait à la vision « pacifique » de Pékin qui ne ferait que défendre sa souveraineté affirme encore le ministre chinois de la Défense.
Privilégier une réunification pacifique
« Wei Fenghe a d’abord expliqué que la Chine travaillait avec la plus grande sincérité possible à une réunification pacifique et que la voie pacifique était bien sûr celle qui était privilégiée par la Chine», explique Mathieu Dûchatel, le directeur du programme Asie de l’Institut Montaigne joint à Singapour, « avant ensuite d’utiliser des termes assez forts ». Wei Fenghe a en effet affirmé que si Taipei proclamait son indépendance, la Chine se battrait « à tout prix » et « jusqu’au bout ».
Mathieu Dûchatel estime qu'avec ce discours du ministre de la Défense il y a une réaffirmation d’une politique qui a peu évolué, mais qui est dans un contexte stratégique particulier. Car après avoir répondu à ce qu’il considère comme des « calomnies » de Washington, le général qui dirige la délégation chinoise à Singapour a en effet plusieurs fois employé le mot « guerre » au sujet de l’Ukraine.
Taïwan au centre de l’attention internationale
Car le contexte international, c’est aussi celui de l’invasion russe et de la résistance ukrainienne qui a montré à Pékin qu’une réunification par la force de Taïwan serait pour le moins risquée. Alors que de leur côté, les États-Unis, en raison du contexte sont en train de revenir sur les sanctions imposées à la Chine par l’administration Trump pour tenter de juguler l’inflation qui affecte fortement les ménages américains.
« Donc l’invasion de l’Ukraine par la Russie remet la question de Taïwan au centre de l’attention internationale, d’autant qu’il y a des tensions très fortes dans les relations sino-américaines et qu’il y a aussi l’élection présidentielle début 2024 qui sera extrêmement importante », rappelle le directeur du programme Asie de l’Institut Montaigne.
La Chine -en position de victime- se défend face à une politique des « blocs exclusifs » -une allusion aux groupements de sécurité initiés par Washington dans la région comme le pacte Aukus ou encore le Quad-, une politique de « la confrontation » aussi qui s’opposerait à la vision « pacifique » de Pékin qui ne ferait que défendre sa souveraineté affirme encore le ministre chinois de la Défense.
Privilégier une réunification pacifique
« Wei Fenghe a d’abord expliqué que la Chine travaillait avec la plus grande sincérité possible à une réunification pacifique et que la voie pacifique était bien sûr celle qui était privilégiée par la Chine», explique Mathieu Dûchatel, le directeur du programme Asie de l’Institut Montaigne joint à Singapour, « avant ensuite d’utiliser des termes assez forts ». Wei Fenghe a en effet affirmé que si Taipei proclamait son indépendance, la Chine se battrait « à tout prix » et « jusqu’au bout ».
Mathieu Dûchatel estime qu'avec ce discours du ministre de la Défense il y a une réaffirmation d’une politique qui a peu évolué, mais qui est dans un contexte stratégique particulier. Car après avoir répondu à ce qu’il considère comme des « calomnies » de Washington, le général qui dirige la délégation chinoise à Singapour a en effet plusieurs fois employé le mot « guerre » au sujet de l’Ukraine.
Taïwan au centre de l’attention internationale
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