"Sonko est financé par des lobbies pour combattre les confréries au Sénégal", dixit le président de Manko Wattu Sénégal à Bruxelles

Il faut tout faire pour casser Sonko. Et le meilleur moyen pour le régime en place et ses alliés, semble être de mettre l'ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, en conflit avec les familles confrerique sur du Sénégal.
Le président de la coalition Manko Wattu Sénégal a, lors d'un rassemblement organisé par des proches du ministre Abdoulaye Daouda Diallo, à Bruxelles (Belgique), fait de troublantes révélations sur le candidat Ousmane Sonko, qui cristallise actuellement toutes attentions. Selon Ousmane Faye, le leader de Pastef est financé par des lobbies très puissants qui veulent mettre fin à l'existence des confréries au Sénégal. "(...) je demande aux Sénégalais d'être vigilants et d'ouvrir les yeux sur les personnes qui aspirent à diriger le Sénégal, car, j'estime que ce sont des candidatures fantaisistes qui sont manipulées et financées par des lobbies de toutes sortes. Et la plus dangereuse, c'est celle de Ousmane Sonko qui est financé pour combattre l'Islam confrerique au Sénégal", a dit l'ami d'Abdoulaye Daouda Diallo, rapporté par le journal L'Observateur.

Faye d'ajouter avec plus de détails mais sans donner de nom : "je martèle que c'est ce même lobby qui est derrière lui (Ousmane Sonko) qui avait, dans les années passées, financé des personnes pour créer des problèmes entre les familles des deux plus grandes confréries, à savoir : les Tidianes et les Mourides. Mais, c'était par la grâce de Dieu et la vigilance de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Àl Makhtoum et de Serigne Abdoul Ahad Mbacké, qui ont tous les deux déjoué leurs plans. Tout le monde a entendu le défunt khalife général des Tidianes, en l'occurrence Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Àl Makhtoum, faire cas de cette histoire et à plusieurs reprises, juste pour attirer l'attention des Sénégalais sur ces gens qui sont prêts à tout pour combattre les confréries au Sénégal".

Jeudi, sur Senego, le chanteur Ouza Diallo confiait que si Ousmane Sonko arrivait à la tête du pays, il n'y aurait plus de Magal, ni Gamou, ni Sabar...