Karthoum a décrété l'état d'urgence dans les Etats du Kordofan-Sud, du Nil Blanc et de Sennar, à la frontière avec le Soudan du Sud. Latifa Mouaoued/RFI
C'est un signal négatif de plus à l'adresse de la communauté internationale. En décrétant l'état d'urgence dans les Etats du Kordofan-Sud, du Nil Blanc et de Sennar, Khartoum fait encore monter la tension entre les deux pays.
Les autorités de l'Etat du Nil Blanc ont profité de cette mesure pour annoncer qu'elles donnaient une semaine aux douze mille Sudistes présents dans la région pour rejoindre leur pays. Des personnes qui sont en attente depuis des mois d'un transfert de l'autre côté de la frontière, organisé par l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Le plus inquiétant ces derniers jours est la poursuite de la mobilisation générale des deux cotés de la frontière. Vendredi 27 avril 2012, le vice-président sudiste Reik Machar a pris la tête d'un Comité pour la mobilisation nationale chargé de recruter des combattants. Ce comité fait écho à celui créé à Khartoum et dirigé par le vice-président soudanais Ali Osman Taha.
Pendant que sur le terrain rien ne semble pouvoir enrayer les attitudes belliqueuses, sur le plan diplomatique, Khartoum courtise la Russie. Le ministre des affaires Etrangères soudanais est à Moscou ce lundi pour tenter de trouver un soutien face au Conseil de sécurité des Nations unies qui travaille sur un projet de résolution de sanction.
Samedi dernier, Khartoum avait affirmé son opposition à voir l'ONU s'investir dans le dossier soudanais comme le réclame pourtant l'Union africaine.
Source: RFI
Les autorités de l'Etat du Nil Blanc ont profité de cette mesure pour annoncer qu'elles donnaient une semaine aux douze mille Sudistes présents dans la région pour rejoindre leur pays. Des personnes qui sont en attente depuis des mois d'un transfert de l'autre côté de la frontière, organisé par l'Organisation internationale des migrations (OIM).
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Source: RFI
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