La signature d'un cessez-le-feu d'une semaine, samedi 20 mai, a fait naître l'espoir d'une trêve définitive dans les violents combats qui sévissent au Soudan depuis le 15 avril. Les représentants de l'armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, ont accepté un cessez-le-feu d'une semaine à partir de lundi, ont annoncé dans un communiqué conjoint les États-Unis et l'Arabie saoudite.
Ce cessez-le feu "entrera en vigueur à 21 h 45, heure de Khartoum (19 h 45 GMT) le 22 mai" et durera "sept jours", a précisé le document. L'annonce de cette nouvelle trêve intervient après que plusieurs cessez-le-feu conclus depuis le début des combats au Soudan le 15 avril ont rapidement volé en éclats, ce qu'ont reconnu Riyad et Washington.
Mais, "contrairement aux précédents cessez-le-feu, l'accord conclu à Jeddah a été signé par les parties et sera appuyé par un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu soutenu par les États-Unis, l'Arabie saoudite et (la communauté) internationale", a indiqué le communiqué.
Depuis plus d'un mois, l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des FSR du général Mohamed Hamdane Daglo s'affrontent pour le contrôle des lieux de pouvoir.
L'annonce du cessez-le-feu survient également deux semaines après que des représentants des deux généraux en conflit se sont rencontrés pour la première fois à Jeddah, en Arabie saoudite, pour des pourparlers. Ils s'étaient engagés le 11 mai à respecter les principes humanitaires et à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.
Mais le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déploré, jeudi, "des violations importantes et flagrantes de cette déclaration, et qui ont eu lieu depuis sa signature".
"Armée professionnelle et unifiée"
Vendredi, le général Burhane a nommé trois de ses fidèles au sommet de l'armée, limogeant le général Daglo de son poste d'adjoint au Conseil de souveraineté et nommant à sa place Malik Agar.
Ce dernier, un ancien rebelle qui avait signé en 2020 la paix avec le pouvoir de Khartoum, a annoncé samedi dans un communiqué au ton rassembleur vouloir "arrêter la guerre et s'asseoir à la table des négociations". "La stabilité du Soudan ne pourra être rétablie que par une armée professionnelle et unifiée", a-t-il indiqué en s'adressant au général Daglo.
C'est l'intégration des FSR dans l'armée qui a sonné le glas de l'union entre le général Burhane et le général Daglo, depuis le putsch de 2021, lors duquel ils avaient évincé ensemble les civils du pouvoir.
La lutte entre les deux hommes pour le pouvoir a fait plonger le Soudan dans le chaos. Des témoignages d'occupation de logements, de pillages et autres exactions se multiplient et les représentations diplomatiques n'ont pas été épargnées.
Samedi encore, le ministère soudanais des Affaires étrangères a accusé les "milices des FSR" d'avoir attaqué, vandalisé et pillé l'ambassade du Qatar à Khartoum, emportant ordinateurs et véhicules. Khartoum avait déjà accusé les paramilitaires d'avoir attaqué des chancelleries évacuées : "Les ambassades d'Inde et de Corée, le bureau culturel saoudien, la résidence des diplomates suisses et une section consulaire turque".
L'attaque n'a pas fait de victime selon Doha, qui avait déjà évacué le personnel de l'ambassade. Le ministère qatarien des Affaires étrangères a dénoncé l'attaque, affirmant que son ambassade avait été "prise d'assaut et vandalisée" par des "forces armées irrégulières".
Ce cessez-le feu "entrera en vigueur à 21 h 45, heure de Khartoum (19 h 45 GMT) le 22 mai" et durera "sept jours", a précisé le document. L'annonce de cette nouvelle trêve intervient après que plusieurs cessez-le-feu conclus depuis le début des combats au Soudan le 15 avril ont rapidement volé en éclats, ce qu'ont reconnu Riyad et Washington.
Mais, "contrairement aux précédents cessez-le-feu, l'accord conclu à Jeddah a été signé par les parties et sera appuyé par un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu soutenu par les États-Unis, l'Arabie saoudite et (la communauté) internationale", a indiqué le communiqué.
Depuis plus d'un mois, l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des FSR du général Mohamed Hamdane Daglo s'affrontent pour le contrôle des lieux de pouvoir.
L'annonce du cessez-le-feu survient également deux semaines après que des représentants des deux généraux en conflit se sont rencontrés pour la première fois à Jeddah, en Arabie saoudite, pour des pourparlers. Ils s'étaient engagés le 11 mai à respecter les principes humanitaires et à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.
Mais le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déploré, jeudi, "des violations importantes et flagrantes de cette déclaration, et qui ont eu lieu depuis sa signature".
"Armée professionnelle et unifiée"
Vendredi, le général Burhane a nommé trois de ses fidèles au sommet de l'armée, limogeant le général Daglo de son poste d'adjoint au Conseil de souveraineté et nommant à sa place Malik Agar.
Ce dernier, un ancien rebelle qui avait signé en 2020 la paix avec le pouvoir de Khartoum, a annoncé samedi dans un communiqué au ton rassembleur vouloir "arrêter la guerre et s'asseoir à la table des négociations". "La stabilité du Soudan ne pourra être rétablie que par une armée professionnelle et unifiée", a-t-il indiqué en s'adressant au général Daglo.
C'est l'intégration des FSR dans l'armée qui a sonné le glas de l'union entre le général Burhane et le général Daglo, depuis le putsch de 2021, lors duquel ils avaient évincé ensemble les civils du pouvoir.
La lutte entre les deux hommes pour le pouvoir a fait plonger le Soudan dans le chaos. Des témoignages d'occupation de logements, de pillages et autres exactions se multiplient et les représentations diplomatiques n'ont pas été épargnées.
Samedi encore, le ministère soudanais des Affaires étrangères a accusé les "milices des FSR" d'avoir attaqué, vandalisé et pillé l'ambassade du Qatar à Khartoum, emportant ordinateurs et véhicules. Khartoum avait déjà accusé les paramilitaires d'avoir attaqué des chancelleries évacuées : "Les ambassades d'Inde et de Corée, le bureau culturel saoudien, la résidence des diplomates suisses et une section consulaire turque".
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